Blatter : Je ne peux pas surveiller tout le monde

Sepp Blatter a tenté de se dédouaner des affaires de corruption, jeudi, lors du discours d’ouverture du congrès de la FIFA.

En ouverture du congrès de la FIFA, qui doit élire son président pour quatre ans vendredi, Sepp Blatter est revenu sur les arrestations pour corruption présumé qui sont intervenus dans la journée de mercredi. Les évènements d’hier (mercredi) ont jeté une ombre sur la famille du football et le congrès qui nous réunit aujourd’hui. Les actions de certains individus jettent l’opprobre sur le football et demandent des changements. Nous ne pouvons pas admettre que l’action de la FIFA soit trainée dans la boue. Il faut changer cela, a déclaré le président de l’instance dirigeante du football mondial.

Il a ensuite cherché à se dédouaner personnellement de ces pratiques : Je sais que pour beaucoup je suis responsable de ce qui se passe. Mais je ne peux pas surveiller tous les membres de notre famille dans le monde. Il m’incombe de contrer leurs méfaits. Je ne permettrai pas à une poignée de détruire ce que la grande majorité contribue à faire pour le bien du football. Il s’agit d’une minorité qui doit être tenu pour responsable de ce qu’elle a fait. Ils ne peuvent pas échapper à la loi.

Par certain que cela parvienne à convaincre la justice suisse et américaine qui comptent aller beaucoup plus loin dans leurs investigations. Mais cela ne devrait pas l’empêcher d’être réélu vendredi, face à son seul concurrent, le prince Ali.