Ce samedi à 18h30 aura lieu un match entre le FC Séville (14e) et le leader madrilène pour le compte de la 10e journée de Liga. Avec seulement 8 points pris en 9 journées, les Andalous effectuent un début de saison très loin de leurs standards habituels et restent sur deux matchs sans victoire. A domicile, ils tenteront de glaner de précieux point face à l’armada entraînée par Carlo Ancelotti. La Casa Blanca n’a de son côté qu’un seul objectif : continuer de creuser l’écart avec ses poursuivants et s’envoler en tête du championnat. Cette rencontre est l’occasion pour nous de faire le point sur les forces en présence et de présenter les compos probables.
Pour ce match de gala, les Sévillans devront une fois encore se passer de deux de leurs atouts en attaque à savoir Lamela et l’ancien madrilène Mariano Diaz. Dmitrovic et Vacas, respectivement numéros 2 et 3 dans la hiérarchie des gardiens du club, seront eux aussi laissés au repos, blessés. Diego Alonso devrait en revanche pouvoir aligner son portier titulaire, l’international norvégie Nyland, ainsi que le belge Lukebakio et l’international marocain Youssef En-Nesyri sur le front de l’attaque. Le onze titulaire devrait en outre complété par les très expérimentés Sergio Ramos en défense central et Rakitic au milieu de terrain.
En face, Thibault Courtois, habituellement indéboulonnable au poste de gardien sera encore absent, toujours au soin suite à une rupture des ligaments croisés, tout comme le défenseur central Militao et l’excellent autrichien David Alaba, qui vient de manquer les deux matchs de qualification à l’Euro avec sa sélection. Enfin, Nacho Fernandez, toujours suspendu, complètera la liste des absents. Si le secteur défensif des Merengue est donc amputé de plusieurs éléments clefs, Carlo Ancelotti peut néanmoins compter sur des joueurs offensifs d’exception. En effet, l’incroyable Jude Bellingham (déjà 8 buts et 2 passes décisives), l’incontournable Vinicius Jr et l’inattendu Joselu (5 buts) sont autant de forces qui pourraient permettre aux Madrilènes de forcer la décision. D’autant qu’un certain Arda Güler, la jeune pépite de 18 ans qui vient enfin de retrouver les terrains d’entraînement pourra toujours être utilisé comme ultime atout par le technicien italien.