Le président du FC Nantes a fustigé les décisions prises par le corps arbitral pendant la rencontre perdue par son équipe face à Lyon (0-3).
Hier soir, le FC Nantes a subu une défaite sèche (0-3) au Groupama Stadium face à l’Olympique Lyonnais. Un match marqué par deux faits de jeu importants. Tout d’abord, le milieu nantais Junior Mwanga (22 ans) a été expulsé en fin de première période, pour un pied haut sur Hans Hateboer. Puis le FCN a eu un but refusé en toute fin de rencontre, sans que l’arbitre central Abdelatif Kherradji ne consulte la VAR, à la suite d’une faute sur Adam Karabec au départ de l’action. Deux faits de jeu qui ont entraîné la colère noire du président de Nantes Waldemar Kita.
« Aujourd’hui, je suis tout à fait d’accord qu’il fallait aller voir la vidéo grâce à la VAR, mais le dernier mot appartient à l’arbitre. Quand l’arbitre fait la navette, le kangourou, une fois oui, une fois non, ça pose un problème de personnalité et de formation. Je suis désolé. Je ne suis pas le seul à avoir des remarques qui ne sont pas forcément très gentilles sur l’arbitrage. Mais il y a un problème, on ne comprend pas. Il n’y avait pas carton rouge sur une faute au milieu de terrain sans enjeu… et puis on marque un but plus tard, et on revient sur une faute cinq minutes après. Ce n’est pas sérieux tout ça. C’est un manque de professionnalisme. Et nous, on n’a qu’à la fermer, payer, sans rien pouvoir dire. » a déclaré le patron des Canaris, qui a ensuite renforcé son propos.
« On a vu hier une autre action lors de Monaco-PSG, où le garçon (Lucas Chevalier) aurait pu avoir la jambe cassée. Le joueur adverse (Lamine Camara) n’a eu qu’un carton jaune. Le gardien s’est expliqué en disant qu’il aurait pu être contraint d’arrêter sa carrière, mais tout va bien. L’arbitre a pris cette décision, d’accord, mais la VAR n’a même pas demandé de revenir voir les images. Je suis à la place de Paris, je deviens fou. Quand j’en discute avec des gens de Lyon ou Lille, je vois que je ne suis pas le seul à crier au scandale. Je crois qu’à un certain moment, il va falloir remettre les choses à gérer. Je ne parle pas qu’au nom du FC Nantes. L’arbitrage va devoir devenir plus professionnel. On va où là ? C’est une remarque qui se répète tous les matchs. Il faut des règles claires et nettes. Les réunions ne servent à rien parce qu’on vous montre à chaque fois que c’est vous le problème. On comprend qu’il y a des erreurs, mais certaines sautent aux yeux. » a conclu l’homme d’affaires franco-polonais.

