Retour sur la conférence de presse de présentation officielle de Raymond Domenech en tant que nouvel entraîneur du FC Nantes. Avec déjà quelques perles. Morceaux choisis.
Sur le style de jeu : « Je pourrai vous dire que j’ai envie de jouer comme Guardiola, mais il faut les joueurs pour ça. »
Sur son objectif à Nantes : « Je ne dis pas que je suis le pompier de service, je veux que les joueurs arrivent avec le sourire, que les supporters soient heureux de supporter ce club. J’ai toujours été disponible pour les médias, je le serai toujours. »
Sur son état d’esprit : « Je suis un entraîneur serein, bien dans sa peau. Tout le reste on peut l’enlever. Un entraîneur qui n’a pas la capacité à faire abstraction de ce qu’il y a autour perdra de l’énergie et du temps. J’avance. »
Si le vestiaire lui parle de Knysna ? « Je leur dirai que j’ai écrit un livre à 19,90 euros. (sourire) Il est moins cher en poche! Je pourrai leur offrir! Ça fait longtemps que je me suis débarrassé de ça. J’ai l’impression que c’était une autre vie. Je vis avec le présent. Je n’en fais pas une affaire personnelle d’image. Personne ne changera rien à l’histoire, il faut vivre avec son époque. Vous voulez que je fasse quoi ? J’ai tourné une page il y a très longtemps. Est-ce que j’appréhende les trajets en bus ? Je connais l’humour de Twitter, on n’efface pas son passé. »
Un sentiment de revanche ? « Non. Ça ne me traverse même pas l’esprit. J’ai l’impression de ne jamais avoir quitté le terrain. J’ai juste envie de participer à quelque chose de super. Je reste combien de temps ? J’ai dit oui très vite, je ne pense pas à ça. »
Sur ses relations avec les médias : « J’ai mieux compris vos problématiques de travail en étant de l’autre côté de la barrière pendant des années. Je ne me fâcherai jamais, je ne suis pas buté. Je suis dans l’idée d’échanger. Je voulais retrouver l’odeur de la pelouse. »
Sur la polémique sur son âge, qui dépasse la limite du syndicat : « C’est un vrai malentendu, j’ai toujours agi en tant que président du syndicat des entraîneurs. Le texte est illégal, on devait le changer, on ne peut empêcher un entraîneur de plus de 65 ans de ne pas entraîneur. Ce texte a servi de monnaie d’échange avec les présidents pour mettre le statut des adjoints dans la charte. Ranieri ? Si vous l’avez entendu comme ça… Je ne me suis pas opposé à la venue de Ranieri, j’avais dit que le syndicat ne donnait pas de dérogation, c’est la Ligue qui donne des dérogations, j’avais dit de ne pas nous demander de modifier un texte qui existe. Je n’ai pas l’impression d’avoir retourner ma veste. D’ailleurs le syndicat n’a pas donné de dérogation pour moi. J’ai défendu tous les entraîneurs, c’est un métier tellement compliqué. Je n’ai pas de cible favorite. Je suis toujours président du syndicat. »