Les Canaris accueillent les Suisses de Fribourg en Europa League, jeudi. Une rencontre décisive pour l’avenir d’Antoine Kombouaré.
Avant-dernier en Ligue 1, le FC Nantes va mal. Y compris en Europa League où il n’est que 3e du groupe G après trois journées. Battre Fribourg à La Beaujoire, ce jeudi, est une obligation, comme le concède lui-même Antoine Kombouaré en conférence de presse. « Avec le soutien de notre public, il nous faut à tout prix gagner (…) À domicile, on n’a plus d’excuse. » Une façon de se mettre la pression à lui-même. Car en cas de défaite, le Kanak pourrait se voir indiquer la sortie.
A-t-il la pression ? Pas vraiment. « Je suis surtout mécontent de mon travail. Après, sous pression… Je connais trop bien mon métier pour savoir que lorsque ça ne va pas, des questions se posent, mais ce n’est pas mon souci. Moi, ce qui m’intéresse, c’est comment faire pour redresser la barre, retrouver la victoire, redonner confiance à mes joueurs, avoir à nouveau une équipe solide, capable d’aller de l’avant, de se faire plaisir et de marquer des buts. Ma situation est secondaire, c’est le cadet de mes soucis », a-t-il déclaré à la veille de cette rencontre face à Fribourg. Peut-être sa dernière sur le banc nantais.