Lille n’a pas su faire mieux qu’un match nul sur la pelouse de Kuban en Ligue Europa (1-1). Il lui faudra s’imposer dans deux semaines devant Wolfsburg pour se qualifier pour les 16e de finale.
Lille aura le droit à sa finale pour la qualification pour les 16e de finale de la Ligue Europa dans deux semaines. Les Dogues n’ont pourtant pas accompli leur part du travail en ne ramenant qu’un nul de Kuban (1-1). Mais ils peuvent dire merci à Everton, vainqueur de Wolsburg un peu plus tard ce jeudi (0-2). Les Dogues joueront leur qualification face aux Loups dans deux semaines à domicile. La victoire sera obligatoire pour se qualifier pour les 16e de finale de la compétition. Une victoire qui les fuit depuis le 27 septembre dernier, soit deux mois jour pour jour. En Russie, ils n’auront toutefois pas rendu leur pire copie de ces dernières semaines difficiles pour eux. Du moins en second mi-temps.
Les 45 premières minutes ont été plus difficiles pour les joueurs de René Girard, bousculés par un adversaire bien plus habitué à évoluer sous la température glaciale de ce jeudi (-10°). Le froid n’excuse toutefois pas les difficultés des Lillois à entrer dans le match. Enyeama, vigilant sur un corner dévié par Rozehnal (28e), était abandonné par sa défense devant Ari sur l’ouverture logique du score russe (35e, 1-0). Heureusement, le LOSC, sans Origi ni Kjaer, laissés en tribunes, mais avec le revenant Martin et le toujours décevant Frey, a affiché un autre visage au retour des vestiaires : moins en difficulté devant le pressing russe et plus intéressant balle au pied, à l’image de cette reprise de volée de Rozehnal (47e), il a largement dominé le deuxième acte.
Là aussi, l’égalisation a été logique : Roux, le Lillois le plus dangereux jusqu’alors (30e, 36e), était récompensé de ses efforts en reprenant un centre de Balmont pour remettre les deux équipes à égalité (79e, 1-1). Poussant pour arracher cette victoire obligatoire pour rester en vie sur la scène européenne, les Dogues étaient à deux fois de réussir : ceux de Dikan, le gardien russe, bien inspiré sur une frappe de Mendes (85e). De quoi nourrir des regrets, au moins sur cette deuxième mi-temps, mais débarquer à Bordeaux dimanche en L1 avec un peu plus de confiance.