Lille, par ici la sortie

Dans l’obligation de s’imposer pour se qualifier pour les 16e de finale, Lille a une fois de plus craqué sur sa pelouse devant Wolsburg (0-3) et quitte à son tour la Ligue Europa par la petite porte.

Comme Saint-Etienne, Lille n’aura pas réussi à accrocher sa première victoire dans cette phase de groupes de la Ligue Europa ce jeudi. Et comme pour les Verts, le couperet est logiquement tombé pour des Dogues qui n’ont toujours pas gagné depuis plus de deux mois, soit treize matches avec cette défaite devant Wolfsburg (0-3) : leur parcours européen est terminé. Là aussi, les regrets seront nombreux pour les joueurs de René Girard, comme pour ceux de Christophe Galtier. Notamment sur ce dernier match décisif face au 2e de Bundesliga, contre qui un succès leur aurait permis de s’inviter dans les 32 dernières équipes à l’issue de ce qui ressemblait à une finale.

Mais les Lillois, s’ils ont été plus séduisants que dimanche face à Lens (1-1), auront une fois de plus pêché dans la finition, le gros point faible de la pire attaque de L1 (11 buts inscrits). La réussite les a fuit quand Gueye trouvait le poteau dès la 6e minute de la tête. Et ils sont tombés sur un bon gardien sur les tentatives de Mavuba (29e) ou Origi (29e), quand Corchia (52e) ou Rodelin (69e) ne cadraient pas. Bousculé par des Lillois bien mieux entrés dans le match, les Allemands n’ont pas connu le même souci d’efficacité. Sur l’une de leurs premières actions dangereuses et contre le cours du jeu, Vieirinha bénéficiait d’un service parfait en retrait pour ouvrir la marque juste avant la pause (45e+1).

Un coup dur pour les Dogues, sauvés à plusieurs reprises par Enyeama au retour des vestiaires (54e et 55e) et qui ne parvenaient pas à profiter de leur supériorité numérique suite à l’expulsion de Guilavogui (56e). Pire encore : ce sont même les visiteurs qui prenaient le large, à 10 contre 11, sur un coup franc direct parfaitement tiré par Rodriguez (65e). A 2 à 0, la messe était dite, alors que seul un succès aurait pu permettre à un Lille retombé dans ses travers inoffensifs de se qualifier. Comme un symbole d’une soirée cauchemardesque, Origi voyait même son penalty, qui aurait pu redonner espoir aux siens, être repoussé (75e). Rodriguez, lui, ne se loupait pas dans cet exercice pour saler un peu plus l’addition en fin de match (86e). Un parcours européen raté jusqu’au bout pour le LOSC…