Frustrée par l’élimination du Danemark, la presse italienne estime que l’arbitrage à avantagé les Three Lions hier soir à Wembley.
La qualification controversée de l’Angleterre contre le Danemark (2-1) en demi-finale de l’Euro hier soir grâce notamment à un penalty douteux en prolongation pour les Three Lions a déclenché des soupçons en Italie, leur adversaire en finale ce dimanche. La Gazzetta dello Sport a publié un article cinglant qui fait le lien entre ce qui s’est passé à Wembley et le rôle joué par Boris Johnson, le Premier ministre britannique, dans le naufrage du projet de Super League Européenne.
« Le penalty généreux qui a permis à l’équipe de Southgate d’éliminer le Danemark confirme les soupçons sur l’échange de faveurs à Boris Johnson, considéré comme le sauveur du football européen après l’assaut de la Super League », affirme le célèbre journal italien. « En imaginant ce qui s’est passé dans les heures qui ont suivi la tentative de coup d’État de la Super League, le Premier ministre britannique Boris Johnson est entré dans l’histoire comme l’homme qui a sauvé le football européen du danger. Un effet de réciprocité réside dans la logique des choses : nous pouvons penser à tort et être des pécheurs, mais cela vaut mieux que d’être ridiculisés », estime la Gazzetta au sujet de la possible faveur retournée par l’UEFA avec cet arbitrage litigieux.
Le média poursuit ses explications : « C’est dommage, car cette équipe n’a pas besoin d’aide. Mais tout s’est passé ce mois-ci, l’UEFA ayant ignoré les appels de deux gouvernements et l’avertissement de l’Organisation mondiale de la santé d’organiser la finale à Londres. L’Euro s’annonçait très calme en ce qui concerne la VAR, mais la sanction sévère en faveur de l’Angleterre soulève maintenant toutes sortes de soupçons, jusqu’à l’implication de Boris Johnson lui-même ». Le scénario de la finale de dimanche devrait ôter ou non tous soupçons concernant l’arbitrage lors de cet Euro 2020.