Claudio Ranieri n’est plus le sélectionneur de la Grèce. Il a été remercié après seulement quatre matches et une incroyable défaite devant les Féroé vendredi (0-1).
Quatre petits matches et puis s’en va. La première expérience de Claudio Ranieri en tant que sélectionneur a été un cauchemar. Nommé à la tête de la Grèce après le départ du Portugais Fernando Santos dans la foulée de la Coupe du monde, où les Hellènes ont atteint les 8e de finale, l’ancien entraîneur de l’AS Monaco a été viré par ses dirigeants ce samedi. Mais si son renvoi de la Principauté avait été sévère, celui-ci est plutôt justifié.
Ranieri fait les frais du début de campagne désastreux de son équipe dans les qualifications pour l’Euro. Après quatre matches, la Grèce n’a toujours pas gagné, et a été humiliée par les Iles Féroé vendredi soir chez elle (0-1). C’est de ma faute mais je reste, avait assuré l’Italien après ce match. Il est difficile de trouver les causes de cette défaite. Nous avons mal joué. Je suis responsable de ce résultat comme de ceux des trois matches précédents. Il est trop tôt pour évaluer la situation. Je ne pense pas que nous devrions prendre des décisions à chaud.
La Fédération grecque en a décidé autrement en le renvoyant. L’heure est grave : avec trois défaites et un nul, la Grèce se trouve dans une situation plus que compliquée, à 6 points du troisième (la Hongrie) et à 8 points du deuxième (l’Irlande du Nord) dans son groupe de qualification. La tâche du successeur de Ranieri s’annonce compliquée pour tenter de décrocher un ticket pour la France en 2016…