Alors que l’équipe de France espoirs dispute le match aller des barrages de l’Euro 2015 face à la Suède, Giannelli Imbula fait son grand retour en sélection. Les performances et l’attitude du Marseillais seront regardées de près, mais pas de quoi le perturber.
Rappelé par Pierre Mankowski pour disputer les barrages de l’Euro 2015 face à la Suède, Giannelli Imbula est récompensé de son très bon début de saison sous les couleurs de l’Olympique de Marseille. Ecarté par Willy Sagnol après qu’il a eu un mouvement d’humeur envers un membre du staff, lors de son remplacement face à l’Islande (4-3) au mois de novembre 2013, le milieu de terrain phocéen assure qu’il n’a toujours pas compris la décision de son ancien coach. Je suis quelqu’un de franc, je n’ai pas peur de dire non, et je dis non. Il fait ses choix. Je ne lui en veux pas mais je n’ai pas compris. Je n’en dirai pas plus, explique-t-il dans les colonnes de L’Equipe.
Celui qui avait été élu meilleur joueur de Ligue 2 en 2012 lorsqu’il évoluait à Guingamp profite du très bon début de saison de l’OM, leader du championnat après 9 journées. Je suis content de mon début de saison. C’est grâce à l’équipe. Collectivement, on s’en sort bien. On arrive à mettre beaucoup de buts, on est bien en place, on presse bien, se contente de décrire Imbula, avant de revenir sur les progrès réalisés depuis sa dernière sélection. Au niveau de l’état d’esprit, du pressing, oui, j’ai progressé. Les deux axes que l’on travaille le plus à l’entraînement, c’est le pressing et le replacement. Dans ces secteurs, j’ai progressé.
Les méthodes de Marcelo Bielsa ne sont d’ailleurs étrangères à ses progrès. L’année dernière, on n’avait pas le même coach, ce n’était pas la même chose. Je suis toujours le même homme. Sauf sur le terrain, on m’a appris quelque chose en plus. Probablement aligné aux côtés de Geoffrey Kodogbia dans le 4-2-3-1 de Pierre Mankowski, Imbula sera très regardé face aux Scandinaves. Mais cela ne dérange pas plus que cela l’intéressé : Attendu ou pas, je fais mon travail. Je sais quand je le fais mal et quand je le fais à peu près bien. Je vais essayer d’être aussi performant qu’avec Marseille. Je vais me donner et on verra. Voilà qui a le mérite d’être clair.