Moussa Sissoko, très discret dans les médias, a accordé un entretien à SoFoot juste avant le début de l’Euro avec l’équipe de France.
« 2016, ça commence à remonter. Parler de revanche, ce serait trop fort comme mot. Et puis on ne peut plus revenir en arrière, ils ont gagné cette finale, chapeau à eux, nous, on est passé à autre chose. Depuis, il y a eu d’autres matchs contre le Portugal en Ligue des nations, mais surtout le Mondial en Russie même si je n’y étais pas. Cela dit, le match qui nous attend contre le Portugal sera très important et crucial pour atteindre nos objectifs : être premier de ce groupe et se qualifier pour le tour suivant », a indiqué le milieu de terrain de l’équipe de France dans SoFoot.
Et d’ajouter : « C’est vrai que je suis un ancien ! Depuis que je suis là (avec une première cape en octobre 2009 contre les îles Féroé, NDLR), j’ai vu passer beaucoup de joueurs. Mais je me sens toujours très bien dans ce collectif. Je suis respecté par tout le monde. J’essaye de donner des conseils aux plus jeunes, de les encourager, de les booster ou d’apaiser les esprits quand ça va mal. Le dernier exemple en date, c’est Jules Koundé : au moment où il s’apprêtait à entrer en jeu contre le pays de Galles, je suis allé le voir pour lui dire de jouer libéré, sans complexe. J’essaye de faire ce lien. J’assume ce rôle de modèle ou d’exemple. C’est toujours bien d’avoir une personne expérimentée, avec un peu plus de recul sur les choses, donc si je peux aider l’équipe à ce niveau-là, ça ne peut être que positif. Mais si on y regarde de plus près, tous jouent dans les plus grands clubs d’Europe. Ils ont l’habitude de cette pression qui entoure les grands événements. »