Frustré par sa non-sélection pour la Coupe du monde 2014, Samir Nasri a réglé ses comptes avec Didier Deschamps dans l’émission Zack en roue libre sur Twitch.
« Il m’a niqué mon rêve. Mon truc c’était de jouer une Coupe du monde au Brésil en plus, le pays du foot. J’avais fait une saison de fou furieux, je me disais que j’allais aller au Brésil et que j’allais plier la Coupe du monde. J’y ai quand même cru. On venait d’être champion, j’avais marqué en finale (de la League Cup): il va me prendre. Quand j’ai vu le truc. C’est la Coupe du monde, un Graal, le summum. Je voulais la jouer. Quand tu vois les joueurs qui y vont, là, j’ai pété les plombs. Quand j’ai vu les mecs qui y sont allés à ma place, je me suis dit: lui, il se fout vraiment de ma gueule. »
Presque 10 ans après, Nasri a d’ailleurs recroisé le sélectionneur des Bleus. « Je l’ai croisé à Dubaï, il n’y a pas très longtemps au restaurant. Il me regardait, puis détournait le regard. Je me suis levé, je suis passé devant sa table mais je n’allais pas lui dire: ‘Salut, tu m’as pas pris’. Pendant deux ans, j’ai eu la haine parce que ce n’était pas justifié de ne pas la jouer. Après, c’était fini. Je ne lui souhaite pas du mal, il a fait des choix. Demain, si je veux être entraîneur, ce truc-là va peut-être m’arriver. Je lui souhaite tout le bonheur du monde, je m’en fous. Juste, ce n’est pas mon ami et je ne vais pas lui dire bonjour parce que je ne l’apprécie pas en tant que personne. »