Alors que la menace Zidane plane toujours au-dessus de sa tête, Didier Deschamps assure qu’il ne ressent aucune pression.
Sélectionneur de l’équipe de France depuis 2012, Didier Deschamps n’est pas intouchable et le président de la FFF, Noël Le Graët, lui a clairement fait savoir à quelques mois du début de la Coupe du monde au Qatar. « Si Didier fait une bonne Coupe du monde, il a presque les cartes en main s’il veut continuer. Si la Coupe du monde est moyenne, il y aura discussion », a assuré le patron de la Fédération dans les colonnes de L’Equipe.
Un avertissement auquel Deschamps n’a pas manqué de réponde en interview. « Ah bon, seulement huit ans qu’on me parle de Zidane ? (Rires.) Sincèrement, ça ne me gêne pas. Dans ma manière de voir les choses, deux sont importantes : l’équipe de France est au-dessus de tout, et je suis convaincu que ce n’est pas le moment de parler de tout ça, juste avant l’objectif de la Coupe du monde qui nous attend au Qatar au mois de novembre. À chaque compétition, la seule vérité est le résultat, en Coupe du monde comme à l’Euro. Il y a toujours un après, qui dépend des résultats. Mais cet après, je n’y pense pas. Sur moi, tout cela n’a aucun impact. Sur les joueurs, cela peut en avoir, mais cela ne va rien changer à ma façon de préparer la Coupe du monde. Je ne regarde pas dans le rétro. Je me nourris de mon expérience, mais ce n’est pas parce que j’ai fait les choses d’une certaine manière en 2018 que je vais refaire la même chose. J’écris tout le temps, je garde une trace des choses importantes, mais je ne relis pas sans cesse, ça ne sert à rien, les données ne sont pas les mêmes. »