Blessé et Forfait juste avant la Coupe du monde au Qatar, Karim Benzema ressent peut-être une certaine frustration avant la finale entre la France et l’Argentine. Une réaction très largement compréhensible pour Eric Di Meco.
« En 1998, je l’ai vécu. Je viens d’arrêter ma carrière, je déménage, je rentre à Marseille. Le jour de la finale France-Brésil (3-0), j’arrive dans ma maison qui n’est pas tout à fait finie, je regarde le match, seul sur mon canapé, avec une fourchette dans la télé pour capter et là, pour le coup, je pleure… Je suis à moitié content pour eux, à moitié déçu d’être passé à quelques mois de cette aventure-là.
Le politiquement correct est de dire : je suis ‘dans’ l’équipe et je suis supporter. Mais non… D’ailleurs, j’ai une pensée pour Karim Benzema aujourd’hui… Tu ne peux pas être heureux quand tu étais proche de l’histoire et que tu ne la vis pas, ce n’est pas possible. Les mecs qui disent ça sont des menteurs », a raconté Di Meco pour L’Equipe.