Selon la presse espagnole, le PSG réclame 150 millions d’euros au Real Madrid pour le transfert de Kylian Mbappé cet été.
C’est une petite surprise, car le prix de 200 M€ était évoqué jusqu’alors et semblait cohérent, puisque le PSG avait déboursé 180 M€ pour recruter Kylian Mbappé auprès de Monaco en 2017. Du reste, plusieurs clubs sont prêts à offrir cette somme de 200 M€, comme Chelsea ou Manchester United en Angleterre, ou Al-Hilal en Arabie Saoudite. Mais le PSG a conscience que le joueur ne rêve que du Real Madrid. Aussi, pour éviter qu’il ne rejoigne libre la capitale espagnole en juin 2024, le club parisien a décidé d’offre un « discount » en ne réclamant « que » 150 M€.
Cependant, le Real Madrid ne semble pas disposé à payer cette somme. Les dirigeants madrilènes sont conscients que s’ils attendent un an, Mbappé sera disponible gratuitement. D’ailleurs, pour le jeune Français, le Real Madrid est la seule option, et il est déterminé à y aller.
Cette situation crée un véritable feuilleton, car contrairement aux étés précédents, les rôles se sont inversés : le PSG veut que Mbappé parte, mais le joueur, lui, souhaite rester. Le club parisien fait pression sur lui en évoquant la possibilité de le garder sur le banc toute la saison, mais cette menace semble peu probable d’être mise à exécution. Néanmoins, cela montre clairement que le PSG est déterminé à se séparer de lui dès maintenant.
La raison derrière cette volonté de départ est compréhensible, car si Mbappé reste encore une saison à Paris, il quittera le club sans qu’aucune indemnité de transfert ne soit perçue, ce qui serait une perte considérable pour le champion de France. De plus, garder le meilleur joueur de l’équipe dans ces circonstances compliquerait la construction d’un projet sportif cohérent pour l’avenir.
En fin de compte, la balle semble être dans le camp du Real Madrid. Ils savent qu’ils ont l’avantage puisqu’ils peuvent obtenir Mbappé gratuitement l’année suivante. Le PSG, de son côté, est dos au mur et devra peut-être revoir ses exigences à la baisse pour faciliter le transfert. Le feuilleton est donc loin d’être terminé, et les négociations risquent d’être tendues jusqu’à la fin août.