Toujours dans l’attente concernant son avenir au Parc des Princes, le club de la capitale étudie ses autres options.
Le Paris Saint-Germain continue d’avancer ses pions dans le dossier de son futur stade, évalué autour d’un milliard d’euros, alors même que l’incertitude plane toujours autour d’un éventuel départ du Parc des Princes. En attendant les élections municipales de 2026, qui pourraient décider du sort de l’enceinte actuelle, le club parisien multiplie les repérages et travaux préparatoires. Selon Le Parisien, la direction du PSG a déjà visité cet été plusieurs stades américains à Los Angeles, San Francisco et Las Vegas, en marge de la Coupe du monde des clubs. Parmi eux, l’Allegiant Stadium des Raiders, doté d’une pelouse rétractable, a particulièrement inspiré les dirigeants. L’objectif n’est pas de copier ces infrastructures, mais de comprendre « l’envers du décor » et les fonctionnalités modernes qui pourraient façonner la future maison du club.
Des étoiles plein les yeux
Au-delà du simple terrain de football, le PSG rêve d’un stade nouvelle génération, pensé comme un lieu de vie destiné à fidéliser le supporter. Le club imagine une enceinte « fonctionnelle » et « bien intégrée à l’environnement local », à l’image du nouveau centre d’entraînement de Poissy. Bowling, laser game, salles de sport, piscine, pôle médical, restaurants et commerces pourraient ainsi compléter l’expérience. Une façon d’offrir bien plus qu’un match : une véritable journée immersive, selon les standards premium observés outre-Atlantique.
Si les États-Unis constituent une source majeure d’inspiration, les dirigeants parisiens ont également étudié des projets asiatiques, comme le récent Kai Tak Sports Park de Hong Kong, inauguré en mars 2025 et capable de se transformer en salle de spectacle modulable. Le Tottenham Stadium fait aussi figure de modèle : Nasser al-Khelaïfi en est tombé amoureux lors d’une visite, au point – selon certaines sources – d’avoir acté à ce moment-là la volonté de quitter le Parc des Princes. Reste désormais à trancher : Massy ou Poissy, les deux villes présélectionnées, attendent le verdict. Et celui-ci dépendra du Qatar, puisque QSI financera intégralement la construction si le club s’engage sur cette nouvelle ère. 2026 s’annonce plus décisive que jamais pour l’avenir du PSG, sur et en dehors du terrain.

