Le tribunal de grande instance de Barcelone a rejeté pour la troisième fois la demande de remise en liberté de l’ancien joueur du FC Barcelone, Dani Alves.
La défense de l’ex-footballeur avait argumenté que la consignation de 150 000 euros en vue d’une éventuelle indemnisation de la victime devrait être considérée comme une circonstance atténuante importante de réparation du préjudice. L’avocate d’Alves avait insisté sur le versement de cette somme à la victime pour réduire la peine de l’athlète brésilien à un an de prison, en dessous de la limite fixée pour l’incarcération dans un centre pénitentiaire. Cependant, la demande a été rejetée par le tribunal.
Depuis le 20 janvier, Dani Alves est détenu, et malgré deux refus successifs de libération par le juge et la cour d’appel de Barcelone, laissant craindre un risque de fuite en raison des ressources financières de l’ex-footballeur et de son manque d’ancrage en Espagne. Pour cette troisième tentative, la défense a modifié sa stratégie, mais sans succès. Cette démarche s’avère complexe à la lumière d’un procès imminent.
La section 21 du tribunal de l’Audience maintient, dans son nouveau jugement, que « les circonstances permettant de conclure à un risque de fuite » demeurent inchangées. Elle rappelle également son rejet antérieur de l’argument de la défense selon lequel l’ex-footballeur aurait ramené ses enfants en Espagne, qualifiant cette action de « mesure ad hoc » réalisée « quasiment le même jour » où sa libération avait été refusée. Le tribunal estime cependant que le risque de fuite a augmenté suite à la présentation de l’acte d’accusation du procureur, réclamant neuf ans de prison pour l’ex-footballeur, et « avec l’approche imminente du procès« .