D’après les informations divulguées par la Provence, le parquet de Marseille a pris la décision d’initier une enquête préliminaire concernant les prétendues « menaces » et « intimidations » dont le président de l’OM, Pablo Longoria, aurait prétendument été victime.
Cette annonce risque de créer une nouvelle onde de choc au sein de l’actualité liée à l’OM. Selon nos sources, cette enquête a été ouverte en réponse aux allégations de « menaces » et « intimidations » qui auraient été proférées au cours d’une réunion qui s’est tenue lundi dernier, réunissant le président de l’OM et plusieurs représentants de groupes de supporters. La procureure de Marseille, Dominique Laurens, confirme : « Nous lançons cette enquête en nous basant sur les informations relayées par les médias. À l’heure actuelle, aucune plainte n’a été déposée par Pablo Longoria, mais nous nous attendons à la recevoir au cours de la semaine », précise-t-elle.
Suite à une réunion agitée avec sept représentants de groupes de supporters, l’OM avait émis, dans un communiqué publié le lendemain, des accusations relatives à des « menaces personnelles » et à une « relation basée sur l’intimidation ». Lors d’une conférence de presse ultérieure, au cours de laquelle il a annoncé son maintien à la tête du club, Pablo Longoria avait alors exprimé son intention de déposer une plainte, déclarant : « Dans ma vie, je défends des valeurs et des convictions fortes. Je ne peux pas me contenter de dénoncer une situation, je dois aller jusqu’au bout. » De leur côté, plusieurs représentants des groupes de supporters ont affirmé que, bien que la tension ait monté lors de cette réunion, aucune menace n’avait été proférée.