La réunion spectaculaire entre Cristiano Ronaldo et Donald Trump a déclenché un séisme politico-médiatique des États-Unis au Portugal. Entre retour inattendu de CR7 sur le sol américain, soupçons d’instrumentalisation et opération séduction savamment orchestrée, l’événement révèle un jeu d’influences où sport, diplomatie et image se confondent.
Depuis la diffusion des images à la Maison-Blanche, la polémique enfle. Pour la première fois depuis 2009, Ronaldo foula de nouveau le sol américain, dans le cadre d’une réception organisée par Mohammed ben Salmane. Accueilli avec faste par Trump, CR7 s’est retrouvé en pleine mise en scène médiatique : vidéos virales, salutations appuyées, plaisanteries sur Barron Trump… La communication présidentielle s’est empressée d’en faire un moment historique, présenté comme la rencontre de « deux GOATS ». Les réactions n’ont pas tardé : entre admiration et indignation, les réseaux sociaux se sont enflammés.
Si Ronaldo a relayé l’événement avec un message prônant courage et paix, le tollé est immense. CR7 est accusé d’être devenu un outil politique, associé à deux figures controversées : Trump, critiqué pour son rôle dans le conflit à Gaza, et MBS, toujours lié aux violations des droits humains. Au Portugal, les avis se déchirent : quand le président Rebelo de Sousa salue l’impact international du joueur, d’autres dénoncent une mise en scène indigne. Amnesty International regrette même que le Portugais n’ait pas profité de cette tribune mondiale pour défendre les droits humains, évoquant une participation involontaire à la machine de communication saoudienne.

