Classée 4e du classement FIFA, l’Equipe de France féminine fait partie des candidats à la victoire finale. D’autant que cette année, les stades et supporters seront de leurs côtés pour les pousser à se transcender. Mais pour soulever la coupe, il faudra se défaire des Allemandes et des Américaines, grandes favorites de la compétition.
Les Françaises ne se sont inclinées qu’une seule fois sur leur huit dernières rencontres (0-1 contre l’Allemagne, un match nul, six victoires), la dynamique est donc excellente avant d’entamer cette Coupe du Monde. Menée par Amandine Henry et six autres Lyonnaises, vainqueures de la Ligue des champions cette année, l’Equipe de France a fière allure. Grandes favorites de leur groupe, les Françaises devront engranger un maximum de confiance avant de se confronter aux nations les moins abordables, du moins sur le papier. Surtout que les espoirs placés en ces joueuses sont immenses, Corinne Diacre l’a confirmé après l’annonce de sa liste « Le président (de la FFF Noël le Graët) m’a fixé l’objectif d’aller en finale, voilà, c’est le contrat qui a été mis entre lui et moi. Les choses étaient assez claires. En tout cas pour moi, ce serait vraiment un échec« . Et tout le monde connaît le dicton : « une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne ». Attention à l’excès de pression, une force mentale d’acier sera nécessaire aux tricolores pour imiter leurs confrères de l’Equipe de France masculine.
Un cruel manque d’expérience
L’humilité et la modestie sont de rigueur, le meilleur résultat des Bleues en Coupe du Monde, une quatrième place en 2011, n’est pas à la hauteur de ces principales concurrentes. Il suffit de se pencher sur le palmarès des américaines (triple championnes du Monde) et des Allemandes (double championnes du Monde). De fait, les deux nations détiennent une plus solide expérience des matchs couperets, un détail qui fait souvent la différence. Mais il ne faudra pas uniquement se méfier des ces deux pays. Gare aux Néerlandaises, championnes d’Europe en titre et aux Japonaises couronnées en 2011 et finalistes en 2015.