Le Qatar n’a rien à cacher sur les conditions d’attribution du Mondial 2022, a expliqué la Fédération qatarie (QFA), répondant au président de la Fédération anglaise Greg Dyke, qui a mis la pression sur le Qatar, après la démission de Sepp Blatter.
L’instinct de M. Dyke à mettre immédiatement l’attention sur le retrait du Mondial au Qatar, en dit long sur ses vues sur ce qui sera la première Coupe du monde au Moyen-Orient, a dénoncé la QFA. La Fédération qatarie a rappelé qu’elle avait coopéré avec Michael Garcia, ancien procureur de New York qui avait rédigé un rapport sur l’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar, procédures entachées de soupçons de corruption, et promet de collaborer avec les autorités suisses qui ont lancé leur propre enquête.
La course n’était pas propre
L’Angleterre n’est pas le seul pays à demander à revoir l’attribution de la Coupe du monde 2022. Candidate malheureuse à l’organisation, l’Australie estime que la procédure d’attribution n’a pas été propre. Nous avons proposé une candidature propre. Je sais que ça n’a pas été le cas pour d’autres, et j’ai partagé ce que je sais avec les autorités, dont Michael Garcia, a dénoncé le président de la Fédération australienne de football Frank Lowy.
Pour 2022, l’Australie était en course avec le Qatar, les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud. Le pays a dépensé près de 40 millions de dollars australiens (environ 28 M€) pour sa candidature.
Le Mondial au Qatar, ce cancer
Theo Zwanziger, ancien président de la Fédération allemande, estime encore possible de revoir l’attribution du Mondial 2022. J’ai toujours dit clairement que le Qatar est un cancer pour le football mondial, a dit Zwanziger à la radio allemande hr-info, saluant le départ de Sepp Blatter comme une énorme chance pour le football mondial. Un pays qui fait la moitié (du lande de) Hesse peut-il accueillir le plus grand événement de football? Non, je pense qu’il faut revoir cela. Il y a assez de temps dans le cas du Qatar.