Si le Portugal a battu le Ghana jeudi à Brasilia (2-1), aucune des deux équipes n’est qualifiée pour les huitièmes de finale. Les deux équipes peuvent quitter le Brésil avec des regrets et laissent Allemands et Américains poursuivre la compétition.
Il fallait un miracle aux deux équipes. Une conjonction de résultats favorables pour l’une ou l’autre des deux formations, jeudi après-midi à Brasilia. Cela n’a pas eu lieu. En dépit de la victoire du Portugal (2-1), les coéquipiers de Cristiano Ronaldo quittent le Brésil dès la fin de la phase de poules et peuvent nourrir quelques regrets, tant leur prestation à Brasilia a été meilleure que lors des deux premiers matches. Le Ghana, lui, y a cru pendant une vingtaine de minutes avant d’être de nouveau dominé au score.
Le match débutait sur les chapeaux de roues avec deux équipes joueuses, quoique maladroites. Le Portugal prenait l’ascendant grâce à sa capacité à se projeter rapidement vers l’avant grâce à ses ailiers. L’un d’entre eux, Veloso, centrait de la gauche et John Boye, défenseur central ghanéen, déviait malheureusement le ballon dans son propre camp (1-0, 29e). Le Ghana répondait cependant par l’intermédiaire de Gyan, sur un superbe centre d’Asamoah, pour égaliser et espérer une hypothétique qualification (1-1, 57e) en cas de nouveau but.
Ronaldo, buteur à bout
Un espoir renforcé par la victoire de l’Allemagne sur les Etats-Unis (1-0) dans l’autre match du groupe G. Le troisième et dernier but aurait pu qualifier le Ghana aux dépens des Etats-Unis. Las, c’est Cristiano Ronaldo qui l’inscrivait pour le Portugal, après un cafouillage de plus dans la surface du portier ghanéen Dauda (2-1, 79e).
Ce but entretenait le rêve portugais, vite douché par les nombreux arrêts de Dauda. La victoire était pour les hommes de Paulo Bento, mais les malheurs étaient partagés par les deux équipes à la fin du match. Elles quittent le Brésil sans avoir pu freiner la machine allemande ni la surprise américaine. Et sans avoir brillé, à l’image d’un Ronaldo diminué et à bout, incapable de faire tourner un Portugal en demi-teinte.
Thibaud Le Meneec