Cesare Prandelli a annoncé sa démission de son poste de sélectionneur dans la foulée de l’élimination de l’Italie au premier tour de la Coupe du monde. Il avait prolongé récemment son contrat jusqu’en 2016.
Il devait être le sélectionneur de l’Italie jusqu’au prochain Euro, en 2016. C’est ce que stipulait son contrat, signé juste avant une Coupe du monde que la Squadra Azzurra abordait pleine d’espoir. Mais l’élimination au premier tour du Mondial brésilien à l’issue d’une ultime défaite face à l’Uruguay (0-1) ce mardi a poussé Cesare Prandelli à quitter son poste.
La tactique n’a pas fonctionné, j’en prends l’entière responsabilité. Quelque chose a chose depuis que mon contrat a été renouvelé, je ne sais pas quoi. J’ai choisis un plan et c’est pourquoi je m’en vais, car il n’a pas fonctionné, s’est justifié le technicien de 56 ans, qui avait succédé à Marcelo Lippi après le fiasco de la dernière Coupe du monde 2010.
Finaliste de l’Euro 2012
Après avoir accompli de l’excellent travail à la tête de la Fiorentina (2005-2010), Prandelli avait réussi à transformer la sélection italienne, plus joueuse et séduisante finaliste de l’Euro en 2012, avant d’être balayée par l’Espagne (1-4). Invaincue durant les qualifications (6 victoires, 4 nuls) grâce notamment à l’un des meilleurs milieux de terrain au monde sur le papier, l’Italie se sera cassée les dents dès le premier tour au Brésil, comme l’Angleterre, qu’elle avait pourtant battu en convaincant lors du premier match.
Mais la méforme de Mario Balotelli et les difficultés à créer du danger auront eu raison de la Squadra Azzurra. Et de Cesare Prandelli, dont la succession ne sera pas une mince affaire.
Le président de la Fédé aussi
Giancorlo Abete, président de la Fédération italienne de football, a également annoncé sa démission suite au nouvel échec de la sélection au premier tour de la Coupe du monde.