Possible meilleure Coupe du monde de l’histoire, le Mondial brésilien restera comme l’une des éditions les plus spectaculaires et les plus disputées sur le plan du jeu. Sport.fr distribue les bons points de la compétition, qui a vu l’Allemagne remporter sa quatrième étoile au Maracana, face à l’Argentine (1-0 ap).
Une ambiance grandiose
Présenté à tort ou à raison comme le pays du football, le Brésil aura en tout cas montré son meilleur visage au cours de ce Mondial. Des stades pleins ont assuré aux rencontres un supplément de vie, même quand les locaux ne jouaient pas. Et la ferveur populaire a réussi à mettre la contestation sociale entre parenthèses pour un temps. Le Brésil a vibré et le monde entier avec, et la FIFA peut se féliciter d’avoir assisté à une telle ambiance alors que les conditions n’étaient pas toutes réunies avant le début de la compétition.
Les gardiens ont brillé
Rares sont les Coupes du monde où les joueurs les plus en verve sont les portiers, et 2014 demeure une exception. L’édition 2014 a vu des buts, mais elle a surtout vu énormément d’arrêts de grande classe. Tim Howard, Guillermo Ochoa, Keylor Navas et surtout Manuel Neuer, entre autres, auront marqué les rencontres de leurs prouesses, en repoussant des tirs décisifs ou en se montrant impériaux lors des séances de tirs au but.
La zone Concacaf a étonné
En qualifiant trois sélections pour les rencontres à élimination directe, la zone Concacaf (Amérique centrale et du Nord) a battu son record. Seul le Honduras n’a pas franchi les poules, sur quatre sélections présentes au Brésil. Le Costa Rica est même parvenu à se hisser en quarts de finale, éliminé par les Pays-Bas. Un bilan reluisant pour cette zone habituellement destinée à souffrir en phase finale.
Des innovations arbitrales utiles
L’arbitrage, critiqué sur les premiers matches, a réussi son Mondial grâce à plusieurs techniques utilisées pour servir le jeu et non l’alourdir. A commencer par la mousse disposée à l’endroit du coup franc et à l’emplacement du mur, qui a évité les litiges sur coups de pied arrêtés. La goal-line technology, que la France a expérimenté lors de son deuxième but contre le Honduras (3-0), représente une entrée fracassante de la vidéo dans le football et un véritable tournant dans l’arbitrage. Enfin, le cooling break, une pause supplémentaire en cas de grosse chaleur, a empêché la déshydratation des joueurs.
Un spectacle hors-normes sur le terrain
Les chiffres parlent d’eux-mêmes pour ce Mondial : avec 171 buts, il s’agit du Mondial le plus prolifique de l’histoire, à égalité avec l’édition 1998 en France. Il aurait même pu battre ce record si les bases de la phase de poules, avec près de trois buts par matches, avaient prévalu ensuite. Le bilan de cette Coupe du monde reste amplement positif sur le plan du jeu et de la tactique et c’est ce qui fait de cette compétition, désormais terminée, un véritable sommet du football mondial.
Thibaud Le Meneec