Championne du monde en titre, l’Espagne lancera la défense de son trône le 13 juin prochain contre les Pays-Bas. Avant de défier la Bolivie en match amical vendredi soir, le sélectionneur de la Roja Vicente del Bosque s’est prêté à un entretien organisé par la FIFA qui en dit long sur l’ambition espagnole.
Nous avons une grande responsabilité. Conscient de la tâche qui attend son équipe lors du Mondial brésilien, c’est par ces mots que le sélectionneur espagnol Vicente del Bosque a lancé un entretien quelque peu original organisé par la FIFA. Interrogé par son homologue portugais Paulo Bento, le sélectionneur des Etats-Unis Jürgen Klinsmann, celui du Japon Alberto Zaccheroni et ses propres joueurs Sergio Ramos et Xavi Hernandez, le patron de la Roja a évoqué le défi dans lequel se lance l’Espagne, championne du monde en titre et équipe à battre.
À quelques heures de lancer sa campagne de préparation contre la Bolivie, qu’elle affrontera vendredi (22h), l’Espagne de Vicente del Bosque sait qu’elle a un challenge magnifique mais difficile face à elle. Mais l’ancien entraîneur du Real Madrid connait la valeur de ses joueurs et ne compte pas céder son titre si facilement : Nous avons une grande équipe et nous sommes dans l’obligation de nous battre pour le titre. Vicente del Bosque en a d’ailleurs profité pour expliquer ses choix pour préparer au mieux l’échéance à venir : Nous avons renouvelé la sélection pour continuer d’avoir faim. Depuis 2008, il y a eu une rotation d’effectif de 50 %. Ce sang neuf a aidé l’équipe à remporter de nouveaux titres.
Une nouvelle génération illustrée par le portier David De Gea (23 ans), les défenseurs Daniel Carvajal (22 ans) et César Azpilicueta (24 ans) ou les milieux de terrain Koke (22 ans) et Ander Iturraspe (25 ans). Tous ne seront pas conservés pour le Mondial brésilien mais cette jeune garde fait partie du groupe de 30 joueurs emmenés par Vicente del Bosque pour préparer la Coupe du monde. L’Espagne en détient le titre et devra faire face à une concurrence toujours plus féroce pour conserver sa couronne. Car même si Sergio Ramos a déclaré préférer remporter la Ligue des champions que redevenir champion du monde, nul doute que la Roja sera encore une fois au rendez-vous, usant du mélange entre l’expérience des anciens et l’ambition des nouveaux qui en fait sa force depuis maintenant six ans.