Quatre ans après avoir atteint les quarts de finale de la Coupe du monde sur son continent, le Ghana aura fort à faire pour rééditer pareille performance au Brésil. Cela passera par une bonne performance contre les Etats-Unis, l’adversaire le plus à la portée des Black Stars dans le groupe G.
Si il y a bien une équipe revancharde au Brésil, c’est bien le Ghana. Il y a quatre ans, la belle aventure des Black Stars s’est terminée en quarts de finale de la Coupe du monde, dans une rencontre face à l’Uruguay marquée par le sauvetage de la main de Luis Suarez sur sa ligne, et le penalty manqué d’Asamoah Gyan dans la foulée. Troisième équipe africaine à atteindre le top 8 d’un Mondial, après le Cameroun (1990) et le Sénégal (2002), ils seront attendus une fois de plus comme les dignes représentants de tout un continent. La tâche ne sera pas aisée dans un groupe G presque de la mort, avec l’Allemagne et le Portugal en favoris, sans oublier les Etats-Unis, premier adversaire d’André Ayew et ses coéquipiers lundi soir.
Le fait d’avoir été versé dans ce groupe difficile ne fait qu’ajouter au piment, a assuré le joueur de l’OM sur le site de la FIFA. Nous ne sommes pas favoris dans ce groupe, mais quand nous serons arrivés à en sortir, nous apporterons de la joie aux Ghanéens. Nous avons les qualités et le mental pour le faire. Pour cela, le sélectionneur Kwesi Appiah peut compter sur un groupe alliant expérience (Essien, A. Ayew, Gyan, Asamoah..) et fraîcheur (Warris, J. Ayew, Atsu, Badu…). Les nouveaux joueurs veulent se faire un noms et les plus expérimentés laisser une marque. C’est un très bon mélange, a avoué le sélectionneur sur le site de la Fédération, confiant que son équipe va évoluer à un haut niveau dans la compétition.
Une compétition qu’il faudra bien débuter contre les Etats-Unis, l’équipe la plus abordable sur le papier dans ce groupe. Toutes les équipes sont difficiles à prendre et on ne peut se permettre de sous-estimer personne, a tempéré André Ayew, accompagné de son frère Jordan au Brésil. Tout le monde dit que nous allons battre les États-Unis. Comme nous les avons battus en 2006 et 2010, ils auront à cœur de se racheter. Cela pourrait compliquer les choses. Méfiance également de mise du côté du sélectionneur ghanéen : Les Etats-Unis sont une très, très bonne équipe, assure Appiah. Ce ne sera pas facile. Un message qui ne devrait pas empêcher tout un pays voire un continent de rêver à une nouvelle formidable aventure de ses protégés.