Après l’élimination de la Roja suite à la défaite face au Chili (2-0), la presse espagnole revient sur la déroute de son équipe mais lui rend tout de même hommage. Tour d’horizon des différents titres du jour de l’autre côté des Pyrénées.
En marge de l’abdication du roi Juan Carlos, la Roja est tombée de son piédestal et rendra bien sa couronne mondiale. Longtemps dominatrice sur la planète football, la sélection espagnole, défaite par le Chili (2-0) et éliminée dès le premier tour, a goûté à l’analyse parfois cinglante de sa presse locale, pas toujours tendre avec des champions à qui elle rend tout de même hommage. À l’image du Mundo Deportivo, pour qui cette défaite laisse planer de nombreux doutes quant au futur. Il n’y a pas d’excuse à chercher pour ce qui s’est passé. Il faut simplement remercier ce groupe, cette sélection, pour tout ce qu’ils ont fait, mais reconnaître aussi que l’Espagne, dans ce Mondial, est devenue sa propre caricature.
Même son de cloche pour La Vanguardia : Après avoir émerveillé le monde ces six dernières années, durant lesquelles ils ont remporté deux titres de champions d’Europe et un titre mondial, les Espagnols ont dit Assez !. Et ils l’ont fait d’une façon aussi brutale qu’humiliante. Le quotidien madrilène AS est plus élogieux envers la Roja et fait notamment référence aux déclarations de Sergio Ramos, qui s’est excusé après la rencontre : Si le Maracana a vu la fin d’une génération glorieuse, cela a été bon le temps que ça a duré. Ne nous demandez pas pardon, nous vous devons tellement.
De son côté, Super Deporte est moins mesuré et affirme que l’Espagne s’est écrasée au Brésil et a mis un terme à un cycle fantastique. Une double fin de cycle politico-sportive que la presse espagnole a savamment utilisé en ce jeudi matin. Pour mieux mettre en lumière la transition progressive qui s’annonce de l’autre côté des Pyrénées.