Ils étaient 42 au coup d’envoi de la Coupe du monde. Si aucun joueur de Ligue 1 n’a finalement été jusqu’au bout, certains ont brillé, d’autres ont déçu, comme le Parisien Ezequiel Lavezzi. Tour d’horizon.
Ils ont brillé
Le meilleur représentant de Ligue 1 aura été James Rodriguez (Monaco), meilleur buteur de la Coupe du monde avec six réalisations et grand artisan du joli parcours de la Colombie, quart de finaliste. Des performances qui pourraient lui permettre de rejoindre le Real Madrid, le club de son coeur, dès cet été… Ses compatriotes David Ospina (Nice), impeccable dans les buts, et Abel Aguilar (Toulouse), patron du milieu de terrain, ont également joué un rôle majeur au sein des Cafeteros. Guillermo Ochoa (Ajaccio), libre en raison de la fin de son contrat en Corse, a gagné des prétendants après avoir écœuré le Brésil lors du deuxième match du Mexique.
Vincent Enyama (Lille), qui a longtemps mis en échec les Bleus en 8e de finale, et Salvatore Sirigu (PSG), brillant lors du seul match qu’il a joué, ont également prouvé que la L1 possédait de bons gardiens. Mais aussi de grands espoirs du football mondial, en attestent les performances de Serge Aurier (Toulouse) dans le couloir droit de la Côte d’Ivoire ou de Divock Origi (Lille) à la pointe de l’attaque de la Belgique. Deux joueurs dont la cote a explosé sur le marché des transferts. André Ayew (OM) a été l’un des rares Ghanéens au niveau, alors que Carl Medjani (Monaco) a convaincu, que ce soit en défense ou au milieu de terrain
du côté de l’Algérie. Les Bleus de L1 n’ont pas été en reste : Mathieu Valbuena (OM) a été l’un des meilleurs tricolores au Brésil. Blaise Matuidi et Yohan Cabaye (PSG) n’ont pas été en reste dans l’entrejeu où ils sont indiscutables.Ils ont déçu
La défense devait être l’un des atouts du Brésil pour devenir champion du monde à domicile. Raté. Thiago Silva, capitaine du PSG et de la Seleçao, a été pointé du doigt en raison de ses performances décevantes et de son mental friable. Son futur coéquipier au PSG David Luiz a longtemps tenu la baraque, avant de s’effondrer en demi-finale contre l’Allemagne (1-7) et de continuer à s’enfoncer lors du match pour la troisième place devant les Pays-Bas (0-3), où son association avec Thiago Silva a inquiété. De quoi donner des maux de tête à Laurent Blanc, qui n’a pas eu l’occasion de vibrer devant les performances d’Edinson Cavani, auteur d’un but et d’une passe décisive avec l’Uruguay mais qui n’a pas réussi à sortir de l’ombre de Luis Suarez. Ezequiel Lavezzi (PSG) a attendu la première mi-temps de la finale pour se montrer sous son meilleur jour : pas suffisant pour éviter d’être remplacé au bout de seulement 45 minutes alors qu’il était l’Argentin le plus convaincant…
Joao Moutinho (Monaco) a été l’un des symboles d’un Portugal à la dérive. John Boye (ex-Rennes) a justifié le choix de Rennes de ne pas le conserver à l’issue de son contrat en causant la perte du Ghana contre les Etats-Unis et le Portugal. Salomon Kalou (Lille) n’a aidé son club à le vendre à un bon prix cet été en alignant des prestations sans saveur avec la Côte d’Ivoire. Même chose pour Nicolas Nkoulou (OM), patron d’une défense camerounaise à la dérive. Enfin Alejandro Bedoya (Nantes) a perdu sa place de titulaire aux Etats-Unis après des premiers matches décevantes.
Ils y étaient aussi
Lucas Digne (PSG), Mickaël Landreau (ex-Bastia), Rio Mavuba (Lille), Rémy Cabella (ex-Montpellier), Stéphane Ruffier (ASSE), Henri Bédimo (Lyon), Vincent Aboubakar (Cameroun), Jean II Makoun (Cameroun), Landry N’Guemo (Bordeaux), Edgar Salli (Lens), Maxwell (Brésil), Danijel Subasic (Monaco), Ismaël Diomandé (ASSE), Max-Alain Gradel (ASSE), Marco Verratti (PSG), Thiago Motta (PSG), Jordan Ayew (OM), Jonathan Mensah (ETG), Aïssa Mandi (Reims), Mehdi Mostefa (Ajaccio).