La Belgique est sortie de son groupe avec trois victoires mais na pas séduit dans le jeu. Face à des Américains en pleine confiance, les hommes de Marc Wilmots seront obligés de jouer à leur meilleur niveau.
Ce match, ce sera la guerre, a déclaré Marc Wilmots en conférence de presse avant le huitième de finale contre les Etats-Unis mardi. Une phrase qui résume bien létat desprit des Diables Rouges, plus motivés que jamais pour se qualifier en quarts de finale, ce qui serait une première depuis 1986. Pour cela, les Belges devront hausser leur niveau de jeu, jusque-là assez décevant malgré trois victoires, contre lAlgérie (2-1), la Russie (1-0) et la Corée du Sud (1-0).
Mais Wilmots na que faire de ses critiques et sait que son équipe répondra présente le jour J : J’ai vu une équipe en place, un bloc collectif qui défend ensemble, qui attaque ensemble. Un équipe qui se crée des occasions et qui en concède peu., a-t-il déclaré face aux journalistes avant den rajouter une couche sur la motivation de ses joueurs avant ce rendez-vous : Le neuf sur neuf va nous permettre de jouer libéré. Les gars ont faim. Ils vont tout faire pour ne pas avoir de regret.
Les Américains en confiance
Néanmoins, le technicien belge sait que les qualités athlétiques des Américains pourraient faire mal à ses joueurs et se méfie de léquipe entraînée par Jürgen Klinsmann : Cette équipe n’a peur de rien et est convaincue de pouvoir battre tout le monde. Mais nous aussi. Quand je vois les qualités de course et la fraîcheur de mes médians (milieux), je n’ai pas peur. Le sélectionneur belge pourrait en revanche devoir se passer des services de Marouane Fellaini, qui a quitté lentraînement prématurément dimanche avec une poche de glace posée sur le mollet droit.
Les Belges auront fort à faire si ils veulent rééditer la performance de 1986. Car en face, les Américains ne manquent pas datouts ni dambition, comme la rappelé Jürgen Klinsmann : Sortir d’un groupe avec l’une des meilleures nations de la planète foot (l’Allemagne), un outsider à la victoire finale (le Portugal) et la meilleure équipe d’Afrique (le Ghana), c’est déjà une sacrée performance. Mais on ne veut pas s’arrêter là. En pleine confiance après être sortis de ce groupe G extrêmement compliqué, les Américains ne comptent pas sarrêter là et donneront pour tout pour eux aussi retrouver les quarts, douze ans la première fois.
Guillaume Nibert