L’Italie a quasiment l’occasion de valider son ticket pour les 8e de finale de la Coupe du monde face au Costa Rica. Pour y parvenir, Prandelli devrait une fois de plus s’appuyer sur la grande force de la Nazionale : le milieu de terrain.
Face à l’Angleterre samedi dernier, Cesare Prandelli avait décidé de faire confiance à un quatuor Pirlo-Verratti-Marchisio-De Rossi pour animer le jeu. D’ailleurs, avant d’affronter les Three Lions (2-1), le technicien italien avait prévenu : Ils (les Anglais, ndlr) ont de la personnalité. Ils sont forts psychologiquement et récemment j’ai vu des joueurs avec beaucoup de qualités techniques et beaucoup de créativité donc il faudra un marquage vigilant pendant le match mais aussi essayer de contrôler le milieu, ce sera la clé Quoi de mieux alors que de faire confiance à quatre joueurs aux qualités techniques indéniables pour garder le ballon et le faire circuler pour préserver les organismes ?
Mais en plus de ces qualités techniques, les joueurs italiens sont aussi capables de faire preuve d’une grande intelligence de jeu. C’est d’ailleurs ce qu’a apprécié Luciano Spalletti, l’ancien coach de la Roma et du Zenith Saint-Péterbourg, dans une interview accordée au site internet Tuttomercatoweb. Je ne m’attendais pas à voir Pirlo et Verratti ensemble face à l’Angleterre, mais c’était bien le bon choix. Prandelli a pensé qu’avec le climat de Manaus, il serait difficile de jouer avec une grande intensité. Les milieux de terrain sont donc avantagés, puisqu’ils ont plus de temps pour faire leur choix. Son système a parfaitement fonctionné et si l’Italie continue à jouer en équipe comme elle l’a fait jusque maintenant elle peut aller au bout.
Car cette belle victoire acquise face à une équipe d’Angleterre loin d’être ridicule a d’ores et déjà redonné espoir à une nation, qui voyait son équipe s’arrêter au niveau des quarts de finale. Face au Costa Rica vendredi, il n’est cependant pas certain que Prandelli décide à nouveau de faire confiance aux mêmes quatre éléments. Mais cela démontre que la Nazionale aura des arguments à faire valoir tout au long de la compétition. Et quatre ans après la débâcle de 2010, il serait de bon ton de quasiment assurer sa place en 8e de finale dès le deuxième match.