L’arbitrage fait déjà polémique, alors que seulement quatre matches ont été disputés. Après le Brésil-Croatie, c’est la rencontre entre le Mexique et le Cameroun qui a fait parler, avec deux buts refusés pour la Tri sur des hors jeu douteux. De quoi mettre l’instance dirigeante du football mondial dans une position inconfortable.
Quatre matches et déjà trois rencontres entachées de décisions arbitrales douteuses. Le penalty accordé au Brésil lors du match d’ouverture face à la Croatie (3-1) a fait couler beaucoup d’encre et a mis les Croates dans tous leurs états. Vendredi, pour la deuxième journée de la compétition, c’est la rencontre entre le Mexique et le Cameroun (1-0), qui aurait pu faire scandale. Si la Tri s’est finalement imposée, c’est en s’étant vu refuser deux buts pour des hors-jeu imaginaires. Des décisions qui auraient pu coûter chères aux hommes de Miguel Herrera et qui en cas d’élimination au goal average feront parler à coup sûr. Enfin, lors du match entre l’Espagne est les Pays-Bas (1-5), le penalty accordé à Diego Costa peut laisser songeur…
Si les Mexicains et les Néerlandais ne se sont pas plaints par la suite, victoire oblige, les Croates n’avaient pas hésité à ruer dans les brancards pour se plaindre de l’arbitrage de Yuichi Nishimura. L’arbitre était complètement à côté de la plaque, avait pesté Niko Kovac, le sélectionneur de la Croatie, en conférence de presse. Tous ceux qui étaient dans le stade et les 2,2 millards de téléspectateurs qui ont regardé le match ont vu qu’il n’y avait pas penalty. S’il y a faute de Lovren sur cette action, on devrait peut-être jouer au Basket. Un Lovren qui lui non plus n’a pas pris de gants au moment d’évoquer l’arbitrage : C’est un scandale pour la FIFA. On parle de respect, on fait des réunions avant la Coupe du monde, les gens de la FIFA ont parlé avec nous, et à la fin qu’est-ce qui se passe ? C’est mieux qu’on donne la Coupe du monde tout de suite au Brésil.
Pour le moment, l’arbitre japonais a reçu le soutien de sa hiérarchie et notamment de Massimo Busacca, le patron de l’arbitrage de la FIFA. Il était bien placé. Et depuis sa position, il a jugé les gestes. Les arbitres prennent les décisions en moins d’une seconde. Ils se concentrent sur les gestes. Il a pris sa décision lorsqu’il a vu les mains (de Dejan Lovren) sur Fred. C’est très difficile de tirer une conclusion car il était très bien placé et il voyait bien de là où il était placé, a expliqué l’intéressé à nos confrères de l’AFP. Mais il est certain que l’instance dirigeante du football mondial se passerait bien d’un nouveau scandale lors de la journée de samedi.