Malgré le carton réalisé face au Brésil, les joueurs et le staff de l’Allemagne sont restés humbles et attendent désormais de connaître l’identité de leur futur adversaire en finale.
C’est comme si eux-même savaient été anesthésiés par l’ampleur de leur succès. Dans les rangs allemands, l’enthousiasme a été mesuré à l’issue de l’humiliation infligée au Brésil (7-1). Après avoir échoué face à l’Italie en demi-finale de la Coupe du Monde 2006, nous sommes bien placés pour savoir ce que le Brésil, les joueurs, M. Scolari et les supporteurs ressentent. Dans une situation comme celle-ci, il faut rester humble et modeste, a demandé Joachim Löw à ses joueurs en conférence de presse.
Un message reçu par Toni Kroos, qui a tout de même concédé qu’il n’avait jamais vu ça depuis qu’il est en sélection. Nous avons été extraordinaires, c’est tout ce que je peux dire, a déclaré celui qui a été élu homme du match par la FIFA. Je suis heureux que nous ayons atteint la finale après avoir perdu deux fois en demi-finales, a de son côté expliqué le capitaine Philipp Lahm, reconnaissant un résultat étonnant. Nous savions qu’en jouant à notre meilleur niveau, nous l’emporterions. Mais impossible d’imaginer s’imposer sur un tel score. Nous avons bien mené nos actions, tandis que les Brésiliens ont craqué sous la pression après l’ouverture du score, a analysé Joachim Löw, toujours en conférence de presse.
Pas question de s’imaginer déjà champion du monde. Une Coupe du Monde ne se gagne pas en demi-finale, a rappelé Kroos. On n’a encore rien atteint, qu’on ait gagné 2-1 ou 7-1. On aborde la finale de nouveau à 50-50, a renchéri Oliver Bierhoff, le manager de la sélection, qui sera à n’en pas douter un observateur attentif de l’autre demi-finale entre les Pays-Bas et l’Argentine ce mercredi. L’Argentine et les Pays-Bas possèdent de grandes qualités. Quel que soit l’adversaire, la finale sera difficile, a prévenu Löw. Le plus difficile reste encore à faire pour la Mannschaft.