Buteur contre la Grèce (3-0) et face à la Côte d’Ivoire (2-1), James Rodriguez commence à prendre ses responsabilités avec la sélection colombienne. En l’absence de Falcao, le milieu de terrain sait ce qu’il à faire avec les Cafeteros et compte bien le montrer à nouveau contre le Japon mardi (22h).
Comme Luis Suarez, Lionel Messi ou Robin van Persie, James Rodriguez fait partie des joueurs qui ont déjà trouvé le chemin des filets à deux reprises depuis le début de la Coupe du monde. Comme ces trois hommes, le meneur de jeu monégasque est le véritable maestro de sa sélection. Mais à l’inverse de l’Uruguayen, de l’Argentin et du Néerlandais, James Rodriguez n’est pas une star. Il ne se considère en tout cas pas comme tel, même si ses prestations en club comme sous le maillot de la Colombie le contredisent.
Pour preuve, le milieu de terrain colombien a été l’un des grands artisans des deux victoires colombiennes face à la Grèce (3-0) et à la Côte d’Ivoire (2-1). Deux succès qui permettent aux Cafeteros d’aborder en toute sérénité son dernier match de poule contre le Japon mardi (22h), même si James Rodriguez ne compte pas en rester là et veut absolument conforter cette première place en confirmant ses bonnes dispositions du début de compétition. Car le principal enseignement de cette première quinzaine du Mondial, c’est que le meneur de jeu colombien fait peu à peu oublier l’absence de Falcao au prix d’excellentes prestations.
Auteurs de deux buts, donc, mais surtout de matchs pleins au cours desquels il a su prendre le jeu de son équipe à son compte et mener la Colombie vers deux victoires finalement aisées, James Rodriguez est en train de prendre une nouvelle dimension chez les Cafeteros. Un statut quelque peu forcé après la blessure de Falcao mais que son coéquipier en club assume, lui qui avait déclaré lorsqu’il évoluait à Porto qu’il ne ressentait pas la pression. Et au vu de ses deux premiers matchs de Coupe du monde, on est en droit de le croire. Mais nul doute que James Rodriguez n’espère pas s’arrêter là et qu’il a de toutes autres ambitions pour son pays, qu’il mène désormais à la baguette.