Dans le groupe F qui est aussi celui de l’Allemagne et du Portugal, l’Iran et le Nigeria s’affrontent à partir de 21h00.
0-0 | ||
Iran | Nigeria |
C’est fini à Curitiba où l’Iran a bien contenu les ardeurs nigérianes tout en se montrant dangereuse sur contres (0-0). Les deux équipes ne sont pas parvenues pas à se départager et l’Iran fait la bonne opération de la soirée.
88e / 0-0 > Shojaei remplace Heydari pour l’Iran
Du sang neuf côté iranien avec l’entrée de Shojaei contre Heydari, à quelques minutes de la fin du match.
86e / 0-0 > L’Iran tient son exploit
Plus les minutes se rapprochent et plus le match nul devient est envisageable pour les Iraniens. Les attaques du Nigeria restent vaines et irritent le sélectionneur Stephen Keshi.
83e / 0-0 > Odemwingie tout près de soulager le Nigeria
Petit ballon d’Obi Mikel pour Odemwingie qui contrôle de la poitrine avant de reprendre le ballon de volée. L’arbitre siffle une main.
81e / 0-0 > Teymourian ne concrétise pas
Décalé aux 25 mètres, Teymourian reprend une passe de Hajsafi. Sa frappe à ras de terre passe à cinq mètres du but d’Enyeama.
78e / 0-0 > Dejagah est remplacé par Jahan Bakhsh
Queiroz croit à ses chances de ramener un résultat de ce match et fait entrer l’attaquant Jahan Bakhsh pour inquiéter le danger dans la surface des Super Eagles.
75e / 0-0 > Carton pour Teymourian
Odemwingie file sur le côté gauche. Il est fauché par Teymourian qui récolte un avertissement pour répétition de fautes.
70e / 0-0 > Ameobi frôle le cadre
La tête plongeante de Shola Ameobi passe tout près du montent d’Haghighi. Il demande une faute mais l’arbitre ne cille pas.
68e / 0-0 > Odemwingie remplace Azeez
L’ancien Lillois Peter Odemwingie remplace Ramon Azeez pour le Nigeria. Le joueur de Stoke va tenter de faire sauter le verrou iranien.
67e / 0-0 > Ghoochanehjad a failli ouvrir le score
Après un coup franc excentré d’Hajsafi, un cafouillage décale ce dernier, qui centre pour Ghoochanehjad dont la frappe s’envole dans les tribunes.
63e / 0-0 > Le Nigeria se fait peur
En surnombre, les Iraniens montent vers l’avant. Le centre d’Hajsafi ne donne rien mais le Nigeria souffre.
61e / 0-0 > Le poison Ghoochanehjad
A 30 mètres, Ghoochanehjad tente sa chance mais la balle n’attrape pas le cadre de Vincent Enyeama.
59e / 0-0 > Emenike dévisse sa frappe
Récupérant une balle déviée par Ameobi, Emenike n’arrive pas à cadrer sa frappe.
56e / 0-0 > L’Iran tient le choc
Les joueurs de Carlos Queiroz parviennent à limiter l’impact du Nigeria sur les longs ballons, grâce à une défense solide.
55e / 0-0 > Ameobi rate le cadre
Sur un centre d’Azeez, Ameobi manque de peu le cadre mais la balle est déviée. Le corner ne donne rien.
53e / 0-0 > Ameobi remplace Moses
Mécontent de sortir, Moses est remplacé par le joueur de Newcastle Shola Ameobi sur le front de l’attaque.
51e / 0-0 > Frappe enroulée de Ghoochanehjad
Aux 25 mètres, Ghoochanehjad tente de mystifier Enyeama, mais sa frappe enroulée passe à droite du but nigérian.
47e / 0-0 > Oboabona, jambe cassée ?
Le défenseur nigérian Oboabona, sorti en première période, aurait la jambe cassée, annihilant ses chances de poursuivre le Mondial.
46e / 0-0 > C’est reparti !
Le Nigeria engage et va tenter d’ouvrir le score dans un match serré face à des Iraniens accrocheurs.
Mi-temps sur le score de 0-0 entre l’Iran et le Nigeria.
45e / 0-0 > Musa réclame une main
Sur un long ballon, le Nigérian Musa remise pour Emenike. Montazeri semble avoir touché le ballon de la main, et Musa réclame un pénalty, sans succès.
43e / 0-0 > Azeez s’écroule devant la surface
Devant un bloc iranien compact, Azeez tente de faire la différence mais s’écroule devant la surface. L’arbitre, Carlos Vera, ne bronche pas.
40e / 0-0 > Oshaniwa hors-jeu
Sur une percée, le défenseur nigérian Oshaniwa est signalé hors-jeu. Les attaques des Super Eagles sont stériles pour le moment.
38e / 0-0 > Le Nigeria marque le pas
Moins dangereux, le Nigeria temporise en faisant tourner le ballon mais n’arrive pas à bonifier les longs ballons vers l’avant.
34e / 0-0 > Corner pour l’Iran
Plus offensif, l’Iran presse. Sur un corner, la tête de Nekounam trouve les gants d’Enyeama.
32e / 0-0 > Musa inquiète Haghighi
Sur coup franc, la frappe de Musa frôle le montant d’Haghighi qui parvient à dévier en corner.
30e / 0-0 > Oboabona remplacé par Yobo
Le vétéran Joseph Yobo remplace Oboabona, blessé.
26e / 0-0 > Retour d’Oboabona
Le défenseur nigérian reprend sa place sur le terrain, en boitillant.
22e / 0-0 > Oboabona touché
Dans un contact avec Ghoochanejhad, le nigérian Oboanana se blesse et sort du terrain.
17e / 0-0 > Les Super Eagles dominent
Appliqués, le Nigeria parvient à faire tourner le bloc iranien sans parvenir à inquiéter Haghighi.
9e / 0-0 > Le Nigeria pousse
Onazi ne parvient pas à cadrer sa frappe croisée.
5e / 0-0 > But refusé pour le Nigeria
Suite à un corner, Musa parvient à pousser le ballon au fond des filets, mais le but est refusé.
3e / 0-0 > Première frappe nigérianne
La frappe de Moses, à ras de terre, est capté par Haghighi
1e / 0-0 > Coup d’envoi
L’Iran a donné le coup d’envoi de la rencontre entre la formation iranienne et le Nigéria.
21h00 – à Curitiba (groupe F) – beIN Sports
Les compositions :
Iran : Haghighi – Montazeri, Hosseini, Sadeghi, Pouladi – Heydari, Nekouman, Teymourian, Hajsafi – Dejagah – Ghoochannejhad.
Nigeria : Enyeama – Ambrose, Oboabona, Omeruo, Oshaniwa – Onazi, Obi Mikel – Musa, Azeez, Moses – Emenike.
Le point sur l’Iran
L’objectif : jouer les trouble-fêtes
Depuis 1998, les Iraniens n’ont participé qu’à une seule phase finale de la Coupe du monde, c’était en 2006. Lors de l’édition en France, les Iraniens avaient réussi à battre les Etats-Unis à Lyon, dans un match resté dans les mémoires pour la photo mêlée des deux équipes. Mais au Brésil, les hommes de Carlos Queiroz ne voudront pas faire de la figuration dans ce groupe F, composé de l’Argentine, de la Bosnie et du Nigeria. Difficile néanmoins d’imaginer la formation perse arriver à s’en sortir.
La star : Carlos Queiroz
Il est rare dans une équipe de football que le sélectionneur soit l’homme le plus connu de son groupe. C’est pourtant bien le cas. L’ancien sélectionneur du Portugal, qui a également été le coach adjoint de Sir Alex Ferguson à Manchester United, est parvenu à terminer premier le son groupe de la Zone Asie, en battant à deux reprises la Corée du Sud. De quoi mettre en confiance les Iraniens avant de débuter la compétition.
Le style : une base défensive solide
Là où Carlos Queiroz excelle, c’est dans l’organisation défensive. Ses équipes arrivent toujours à étouffer l’adversaire et la plupart du temps à le faire déjouer. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que l’Iran produise un football attrayant. Mais personne ne reprochera aux Iraniens de ne pas faire le spectacle. Car pour réussir à créer l’exploit, c’est avant tout une grande discipline collective dont auront besoins les coéquipiers de Javad Nekounam, l’ancien milieu de terrain d’Osasuna.
Le point sur le Nigeria
L’objectif : accrocher la deuxième place
Digne représentant du continent africain pour ses deux premières participations en 1994 et 1998, où les Super Eagles étaient arrivés en 8e de finale, le Nigeria avait dû s’arrêter au premier tour lors des éditions 2002 et 2010. Mais cette fois, c’est en qualité de champions d’Afrique en titre que les hommes de Stephen Keshi vont se présenter au Mondial brésilien. Vraisemblablement, c’est avec la Bosnie que le Nigeria se battra pour accrocher la deuxième place, l’Argentine paraissant intouchable dans ce Groupe F. Mais alors que les Bosniens participeront à leur première phase finale d’une compétition majeure, les Nigérians pourront de leur côté faire parler leur expérience…
La star : Obi Mikel
Alors qu’il a plus l’habitude d’assurer l’équilibre défensif de son équipe à Chelsea, John Obi Mikel est le véritable leader technique du milieu de terrain en sélection nationale. L’intéressé sera d’ailleurs forcément revanchard, lui qui avait raté la dernière édition en Afrique du Sud pour cause de blessure. En plus de ses qualités intrinsèques, Obi Mikel aura un véritable rôle de leader à jouer dans les vestiaires, puisqu’il a remporté de nombreux trophées avec les Blues, dont la Ligue des champions (2012) et l’Europa League (2013).
Le style : Un jeu physique mais offensif
Tout le monde a encore en tête les gris-gris de Jay-Jay Okocha ou bien encore le missile en lucarne de Sunday Oliseh lors de de la Coupe du monde 98. Désormais, le football nigérian est probablement moins spectaculaire, mais cette nouvelle génération dorée, composée de quelques talents comme Musa, Echiejile ou encore Moses peut faire très mal, notamment au point de vue de l’impact physique. L’Iran, l’Argentine et la Bosnie n’ont donc qu’à bien se tenir…