La Coupe du monde débute le 12 juin prochain, et entretemps, Sport.fr vous fait découvrir chacune des 32 équipes de la compétition. Pour sa troisième phase finale, la première depuis 2002, la Russie compte bien envoyer un message avant d’organiser la compétition dans quatre ans en atteignant pour la première fois les 8e de finale sous la houlette de Fabio Capello.
Objectif : un 8e historique
Qualifiée directement en ayant terminée devant le Portugal notamment, la Russie retrouve la Coupe du monde pour la troisième fois, après douze ans d’absence à ce niveau. Non sans ambition à en croire Artur Petrosyan, rédacteur en chef de Sport Express. Sortir du groupe sera le principal objectif, annonce-t-il voyant cette tâche comme réalisable si l’équipe montre son vraie niveau. Face à la Belgique, qui avait précipité son élimination en 2002, l’Algérie et la Corée du Sud, l’échec sera interdit pour les joueurs de Fabio Capello. Vu comment la Russie est devenue solide avec Capello, tout le pays pense qu’elle va enfin réussir à atteindre les 8e, précise notre interlocuteur, mettant la pression sur la Sbornaya.
La star : Akinfeev, héros local
Révélé aux yeux du grand public lors de la victoire du CSKA Moscou en Coupe de l’UEFA en 2005 puis décisif lors du bon parcours de la Russie à l’Euro 2008, Igor Akinfeev a longtemps été considéré comme l’un des meilleurs gardiens d’Europe. Un statut qui s’est épuisé au fil des années. Car à 28 ans, il n’a plus brillé depuis longtemps sur la scène européenne avec son club, ou dans une grande compétition avec son équipe nationale. Il reste toutefois incontesté en sélection. C’est le leader de l’équipe, il est très respecté par tout le monde et reste le meilleur gardien du pays et de loin, nous assure Arthur Petrosyan. Une bonne Coupe du monde pourrait rappeler au grand public son talent. Et peut-être relancer les spéculations sur l’avenir d’un portier qui n’a jamais évolué pour un autre club que le CSKA Moscou dans sa carrière.
Style : la patte Capello
Arrivé après l’échec à l’Euro 2012 (élimination en poule), Fabio Capello a récemment été prolongé jusqu’en 2018, année où la Russie organisera la Coupe du monde. Un signe qui ne trompe pas. Sous la houlette de l’Italien, la Sbornaya séduit et gagne de nouveau. Articulée en 4-3-3, elle s’appuie sur un groupe expérimenté (Berezutsky, Ignashevich, Zhirkov, Kerzhakov ou Shirokov mais pas Arshavin, non retenu) dans lequel des plus jeunes joueurs ont été intégrés (Dzagoev, Shatov, Kokorin…). Ces derniers contemplent généralement leurs aînés depuis le banc de touche, Capello préférant aligner un onze faisant la part belle aux joueurs en place depuis longtemps. La force principal de l’équipe reste son collectif, précise le rédacteur en chef de Sport Express. Ils sont très solides tactiquement et profitent à fond des erreurs adverses. A voir si cela sera suffisant au Brésil pour espérer briller.
F.S