La Coupe du monde débute le 12 juin prochain, et entretemps, Sport.fr vous fait découvrir chacune des 32 équipes de la compétition. Seize ans après sa dernière participation, la Colombie sera l’une des nations à surveiller au Brésil malgré l’absence de Radamel Falcao, sa star et meilleur buteur.
Objectif : retrouver les 8e de finale
Impressionnante durant les qualifications, dont elle a terminé 2e derrière l’Argentine dans la zone Amsud, la Colombie débarque avec de sérieux atouts à faire valoir et de grosses ambitions au Brésil. Et ce alors qu’elle n’a plus disputé de Coupe du monde depuis 1998, après avoir participé à celles de 1990 et 1994. Eliminés à la surprise générale dès le 1er tour en 1994, ce qui avait causé le meurtre d’Andrés Escobar, auteur d’un but contre son camp ayant précipité la chute des siens, les Cafeteros avaient atteint les 8e de finale quatre ans plus tôt. L’objectif c’est de faire au moins aussi bien, prévient José Orlando Asencio, éditeur d’El Tiempo. C’est réalisable, même si le groupe est compliqué, avec des équipes n’ont pas un grand passé en Coupe du monde, ajoute-t-il, se méfiant du Japon, de la Côte d’Ivoire et de la Grèce.
La star : James Rodriguez, promotion expresse
Toute la Colombie a tremblé avant de pleurer pour Radamel Falcao, finalement absent sur blessure de cette Coupe du monde. Charge désormais à James Rodriguez de faire oublier le forfait de son coéquipier en sélection et à Monaco. Il est très important dans l’équipe, encore plus avec l’absence de Falcao, concède le journaliste colombien au sujet de celui qui est une vraie idole au pays. Auteur de trois buts durant les éliminatoires, le gaucher est celui qui crée les actions et qui guide l’équipe, ajoute José Orlando Asencio. Du haut de ses 22 ans, celui qui a fait ses débuts à 15 ans seulement dans le championnat colombien portera les espoirs de tout un peuple ou presque.
Style : ça va vite… ou pesque
Même sans Falcao, la Colombie reste une équipe très séduisante sur le papier, composée avec des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats européens. Expérimentée (avec Ospina, Yepes ou Zapata), solide (avec Sanchez ou Aguilar au milieu) et technique et rapide (James, Cuadrado, Quintero), elle s’appuie sur sa force collective, ses individualités et le jeu sur les ailes, explique le journaliste d’El Tiempo, qui pointe toutefois quelques faiblesses. Elle manque de vitesse en défense, surtout quand Yepes joue avec Perea, ajoute-t-il. Luis Perea n’ayant pas été retenu par José Pekerman, l’ancien Parisien devrait être associé à Cristian Zapata en défense centrale, derrière un milieu de terrain qui manque de joueurs de renom. En attaque, le Sévillan Carlos Bacca aura la lourde tâche de remplacer Falcao, dans un schéma tactique oscillant entre le 4-2-3-1 et le 4-3-3.
F.S