Derrière l’Allemagne qui semble intouchable dans ce groupe G, après son écrasante victoire face au Portugal, il y a une deuxième place à prendre. Le Ghana et les Etats-Unis s’affrontent à 0h00.
1-2 | ||
Ghana | Etats-Unis |
Buts : Dempsey (1e), A.Ayew (82e), Brooks (86e)
C’est fini ! Sensation dans ce groupe G très relevé, où les USA se sont imposés contre le Ghana, qui est d’ores et déjà en très mauvaise posture pour la suite de la compétition.
86e / 1-2 > BUT DE BROOKS
Sur un corner concédé bêtement, le défenseur central américain s’élève plus haut que tout le monde pour crucifier Kwarasey.
82e / 1-1 > BUT D’ANDRE AYEW
Le Marseillais profite d’une superbe talonnade d’Asamoah Gyan pour se retrouver seul face à Howard et égaliser.
79e / 0-1 > Dempsey tente sa chance
Mais sa frappe aux 16 mètres trouve les gants de Kwarasey.
77e / 0-1 > Changement pour la Ghana
Atsu sort et il est remplacé par Adomah.
77e / 0-1 > Changement pour les USA
Zusi remplace Bedoya.
75e / 0-1 > Débordement d’Asamoah
Le joueur de la Juve déborde et trouve André Ayew dans la surface de réparation. Mais le Marseillais se loupe dans sa reprise.
70e / 0-1 > Changement pour le Ghana
Essien entre sur la pelouse à la place de Rabiu.
63e / 0-1 > Jones cadre sa frappe aux 20 mètres
Mais celle-ci est trop sur Kwarasey qui se saisit de la balle.
58e / 0-1 > Changement pour le Ghana
Jordan Ayew sort, remplacé par Kevin-Prince Boateng.
57e / 0-1 > Gyan réussi sa tête !
Et oblige Howard a sortir la balle en corner. Celui-ci ne donnera rien.
56e / 0-1 > Gyan manque sa tête
Bien servi par Muntari dans la surface, Assamoah Gyan voit sa tête passer au-dessus de la barre.
55e / 0-1 > Muntari fait trembler Howard
D’une superbe frappe du gauche, Muntari envoie une mine d’en dehors de la surface qui passe juste à côté des cages américaines.
52e / 0-1 > Atsu manque le cadre
Après avoir repiqué vers l’intérieur, le milieu de terrain ghanéen envoie une frappe bien au dessus de la barre transversale.
46e / 0-1 > Changement pour les USA
Besler est remplacé par Brooks en défense centrale
C’est la mi-temps. Les USA ont profité de l’apathie de la défense du Ghana en début de partie pour faire la différence par Dempsey, de fort jolie manière
45+5 / 0-1 > Jordan Ayew manque sa reprise
Seul au point de penalty, le Marseillais se loupe complètement. C’était la meilleure occasion ghanéenne de la partie.
45e / 0-1 > Bedoya tir directement un coup franc excentré
Kwarasey s’interpose et détourne directement en corner. Celui-ci ne donne rien.
39e / 0-1 > Gyan manque le cadre de la tête
Attaquant le plus remuant depuis le début de la partie côté ghanéen, Asamoah Gyan voit sa reprise de la tête s’envoler dans les nuages.
32e / 0-1 > Frappe cadrée d’Asamoah Gyan
L’ancien Rennais enroule aux 20 mètres et oblige Tim Howard à se déployer pour sortir ce ballon.
30e / 0-1 > Carton jaune pour Rabiu
Le milieu de terrain ghanéen est sanctionné pour avoir placé son coude en avant lors d’un duel avec Beckerman.
26e / 0-1 > Bedoya tente sa chance de loin
Mais l’attaquant nantais ne trouve pas le cadre des 25 mètres.
22e / 0-1 > Claquage pour Altidore
L’attaquant américain est sorti sur civière et va devoir laisser sa place. Il semble que ce soit la cuisse qui est touchée. C’est Johannsson qui le remplace.
19e / 0-1 > Altidore pas loin de doubler la mise
Mais l’attaquant des USA voit John Boye se coucher devant lui et contrer sa tentative.
18e / 0-1 > Centre dangereux pour le Ghana
Opare pour un nouveau centre depuis la droite. Mais Gyan est trop court pour récupérer.
15e / 0-1 > Le Ghana reprend le dessus
Progressivement, les Black Stars s’installent dans le camp des Américains. Mais sans se créer de véritables occasions.
6e / 0-1 > Beaucoup de rythme
Les deux équipes tentent d’amener le ballon dans le camp adverse le plus rapidement possible. C’est un début de partie agréable à regarder.
1e / 0-1 > BUT POUR LES USA !
Clint Dempsey transperce la défense ghanéenne et ouvre la marque pour les Etats-Unis après seulement 30 secondes de jeu. Il ne fallait pas arriver en retard !
1e / 0-0 > Le coup d’envoi est donné
C’est le Ghana qui lance les hostilités.
00h00 – à Natal (groupe G) – beIN Sports
Les compositions :
Ghana : Kwarasey – Opare, Asamoah, Mensah, Boye – Rabiu, Atsu, Muntari – J. Ayew, Gyan, A. Ayew
Etats-Unis : Howard – Johnson, Cameron, Besler, Beasley – Beckerman, Jones, Bradley – Bedoya, Dempsey, Altidore
Jordan et André Ayew débuteront le premier match du Ghana en Coupe du monde face aux Etats-Unis, lundi à minuit. En revanche, Kevin-Prince Boateng et Michael Essien n’ont pas été titularisés par le sélectionneur, James Kwesi Appiah. Asamoah Gyan démarre en pointe, alors que Sulley Muntari et Jonathan Mensah sont également alignés. Quatre changements ont été opérés depuis la victoire contre la Corée du Sud (4-0). Majeed Waris, encore en convalescence, est présent sur le banc des Black Stars et pourrait entrer en jeu pour tenter de mettre à mal la défense des Etats-Unis.
Côté américain, l’animation offensive est confiée à Bedoya, Altidore, et Dempsey. Les joueurs de Jürgen Klinsmann évolueront en 4-3-3 et le vétéran Tim Howard gardera les cages.
Présentation du Ghana
Objectif : passer les quarts, enfin
L’ambition ghanéenne, c’est aussi l’ambition de tout un continent. Huitièmes de finaliste en 2006, privés de demi-finale en 2010 suite à la main controversée de l’Uruguayen Luis Suarez et à une élimination aux tirs au but, les Black Stars ont la ferme intention de devenir la première nation africaine à se hisser dans le dernier carré d’une Coupe du monde. Un objectif que nous confirme Ameenu Shardow, journaliste sur le site GHANAsoccernet.com : Tout le monde parle d’une demi-finale pour être dans la continuité des performances depuis 2006. Ce sera difficile vu le groupe, les experts pensent que c’est présomptueux mais les fans croient en cet objectif. Avant de raviver le souvenir douloureux du quart de finale de 2010 : Le Ghana veut affronter l’Uruguay pour leur montrer qu’ils sont meilleurs.
La star : Kwadwo Asamoah le métronome
Au Ghana, plusieurs joueurs tirent l’équipe vers le haut et ont les faveurs de la population locale. Si André Ayew (Marseille) est avant tout reconnu comme le fils d’Abedi Pelé, ancienne gloire des Black Stars, Michael Essien (Milan AC) n’est pas en reste et jouit d’une grande popularité dans son pays. Néanmoins, le buteur Asamoah Gyan (Al Ain), le sulfureux Kevin-Prince Boateng (Schalke 04) mais surtout le métronome Kwadwo Asamoah (Juventus) sont les trois têtes d’affiche de la sélection. Ailier gauche pouvant évoluer en défense comme au milieu de terrain, le dernier cité est certainement le plus talentueux et le plus apprécié des joueurs ghanéens. À seulement 25 ans, Kwadwo Asamoah totalise déjà 60 sélections sous le maillot des Black Stars et plus de 200 matchs en club, dont quatre saisons exceptionnelles du côté de l’Udinese, où il a attiré le regard des dirigeants de la Juventus qui en ont fait leur titulaire au poste d’arrière gauche. Il sera une nouvelle fois l’un des hommes forts du Ghana lors de cette Coupe du monde.
Style : un jeu tourné vers l’offensive
Avec pléthore de talents dans le secteur offensif, le Ghana n’a pas peur d’attaquer et ne devrait pas renier sa philosophie au cours du Mondial tout en remodelant quelque peu son dispositif. Ameenu Shardow nous explique comment le sélectionneur des Black Stars compte s’y prendre : Kwesi Appiah avait mis en place un 4-4-2 durant les qualifications et le Ghana avait marqué beaucoup de buts avec un style très offensif. Mais le niveau est plus élevé en Coupe du monde, il restera offensif mais il optera certainement pour un milieu plus densifié dans un 4-2-3-1. Avec deux sentinelles devant la défense en la personne de Mohammed Rabiu et Michael Essien, trois milieux offensifs que seront Kwadwo Asamoah, Kevin-Prince Boateng et André Ayew, et le meilleur buteur de son histoire Asamoah Gyan positionné à la pointe de l’attaque, le Ghana a toutes les chances de poser des problèmes à l’Allemagne, au Portugal et aux Etats-Unis et de se hisser en huitièmes de finale pour la troisième fois consécutive.
Présentation des Etats-Unis
Objectif : préparer 2018
Pas épargnés par le tirage au sort, les Etats-Unis veulent avant tout faire bonne figure face à l’Allemagne, au Portugal et au Ghana. Un objectif qui va de pair avec l’ambition de préparer l’avenir et la Coupe du monde 2018, comme nous l’explique Diego Pinzon, journaliste pour FutbolMLS.com et spécialiste de la sélection américaine : Je crois qu’ils vont essayer de laisser une bonne impression. Klinsmann pense très clairement à l’avenir et veut surtout mettre en place une équipe compétitive pour le Mondial en Russie. Ce sera difficile de sortir de la poule mais ils vont quand même essayer d’atteindre les huitièmes de finale. Mais d’une manière générale, le sélectionneur pense à 2018. C’est la raison pour laquelle il n’a pas pris Landon Donovan, ce qui est malgré tout une énorme erreur. Révélation de la Coupe du monde 2002 et meilleur buteur de l’histoire des Etats-Unis, l’attaquant des Los Angeles Galaxy n’a en effet pas été appelé par Jürgen Klinsmann, preuve que le technicien allemand était prêt à sacrifier son meilleur atout pour laisser la place aux jeunes pousses.
La star : Michael Bradley, fils de
Exit Donovan, ce sont Clint Dempsey (Seattle Sounders) et Michael Bradley (Toronto FC) qui prendront les rênes des Yanks lors du Mondial brésilien. Du haut de ses 36 buts en 103 sélections et de son expérience du très haut niveau – cinq saisons à Fulham, une à Tottenham –, le premier d’entre eux devrait hériter du brassard de capitaine et mener le front de l’attaque américaine. Mais c’est bien Michael Bradley, ancien pensionnaire de Mönchengladbach ou de l’AS Roma, qui semble être le plus à même d’endosser le rôle de star de l’équipe. Diego Pinzon décrit son jeu : Bradley est un joueur à la fois physique et technique, ce qui est rare aux Etats-Unis. Les Américains sont plutôt puissants mais Bradley a développé sa technique en Europe, et particulièrement à la Roma. Son rôle au sein de l’équipe nationale a énormément évolué. Avant, il était plutôt milieu défensif. Maintenant, il est capable de se projeter vers l’avant et de marquer des buts. Il est plus ou moins devenu un milieu box-to-box. Fils de Bob Bradley, entraîneur très réputé de l’autre côté de l’Atlantique, le joueur de Toronto est revenu sur le continent américain pour une bonne raison. Il a fait son retour en MLS pour être la star de son club et de sa sélection, ce qui n’était pas le cas à la Roma avec l’arrivée de Nainggolan, poursuit Diego Pinzon pour qui Michael Bradley, 26 ans, représente également l’avenir des Yanks.
Style : un 4-4-2 classique
Classique ou presque, le 4-4-2 des Etats-Unis est en fait facilement muable grâce à la complémentarité et la polyvalence des éléments qui le composent. S’il ne fait aucun doute que Clint Dempsey et Jozy Altidore (Sunderland) occuperont le front de l’attaque américaine, Jürgen Klinsmann a opté pour un système pouvant évoluer à plat comme en diamant en milieu de terrain. En somme, le Nantais Alejandro Bedoya et Graham Zusi (Kansas City) peuvent couvrir les ailes comme prêter main forte à l’axe de l’entrejeu au sein duquel Michael Bradley a toutes les libertés et évolue en tant que relayeur. Plus défensif, le joueur du Real Salt Lake Kyle Beckerman devrait être à la récupération. Notre confrère insiste toutefois sur le rôle des ailiers au sein de cette formation : La profondeur et les centres seront la clé pour cette équipe, grâce à son physique et à sa capacité à remporter les duels aériens.