Etrillée par les Pays-Bas (5-1), l’Espagne soit impérativement vaincre le Chili pour continuer de croire en une défense de son titre de championne du monde.
0-2 | ||
Espagne | Chili |
Buts : Vargas (20e), Aranguiz (43e)
FIN / 0-2 > L’ESPAGNE ELIMINEE
C’est terminé au Maracana sur cette victoire historique du Chili sur l’Espagne, championne du monde en titre, qui est éliminée dès le premier tour. Après 6 ans de domination sans partage sur le football mondial, la Furia Roja tombe de son piédestal. Le Chili disputera les huitièmes de finale.
91e / 0-2 > L’Espagne pousse en vain
Les Rouges campent dans le camp chilien mais rien ne fonctionne.
90e / 0-2 > Six minutes de plus
Un temps additionnel qui semble excessif.
88e / 0-2 > Nouvelle tentative manquée des Espagnols
Un corner espagnol qui ne donne rien.
88e / 0-2 > Ultime remplacement Chili
Vidal sort sous les vivas du public.
85e / 0-2 > Remplacement Chili
Valdivia remplace Varguas.
81e / 0-2 > Occasion Espagne
Frappe de Cazorla détournée en corner.
76e / 0-2 > La dernière cartouche de Del Bosque
Cazorla entre en jeu à la place de Pedro.
71e / 0-2 > Le Maracana est chilien
Précisons que le calvaire espagnol est accentué par l’écrasante majorité de supporteurs chiliens dans le stade.
68e / 0-2 > Occasion Chili
Mena est à deux doigts du 3-0, à la conclusion d’une belle contre attaque.
64e / 0-2 > Remplacement Chili
Gutierrez remplace Aranguiz.
64e / 0-2 > Remplacement Espagne
Torres remplace Diego Costa, très décevant dans ce match.
61e / 0-2 > Mena averti
Carton jaune pour le défenseur chilien.
58e / 0-2 > Aranguiz revient
Le milieu de terrain reprend sa place en boitillant.
56e / 0-2 > Aranguiz touché
Le second buteur chilien a été blessé sur un tacle. Il sort sur civière.
53e / 0-2 > Busquets manque l’immanquable
Coup franc plein axe juste devant la surface de réparation. Sergio Ramos cadre, Bravo repousse… le ballon revient dans les pieds de Sergio Busquets face au but vide… il rate !!!!
49e / 0-2 > Encore une occasion gâchée pour l’Espagne
Iniesta sert Diego Costa au millimiètre. L’attaquant espagnol se présente seul devant Claudio Bravo. Mais c’est encore raté!
46e / 0-2 > Reprise
Koke remplace Xabi Alonso côté espagnol. Un profil plus offensif que le milieu de terrain du Real Madrid.
MI-TEMPS / 0-2 > L’Espagne éliminée à la pause
C’est un moment historique que l’on est en train de vivre au Maracana. L’Espagne qui est intouchable en grande compétition depuis 6 ans est en passe de passer à la trappe dès le premier tour de ce Mondial…
43e / 0-2 > LE CHILI DOUBLE LA MISE
Alexis Sanchez obtient un bon coup franc qu’il se charge de frapper. Casillas repousse mais Aranguiz récupère et marque! Le Chili fait le break. L’Espagne 2014 = la France 2002 ?
40e / 0-1 > Grossière faute
Carton jaune pour Xabi Alonso.
37e / 0-1 > La Furia Roja éteinte par la Roja
Non contents d’être menés au score, les Espagnols sont peu inspirés. Mais où est passée la magie de cette équipe double championne d’Europe et championne du monde en titre ?
32e / 0-1 > Les coups francs mal exploités
L’Espagne se procure des coups francs bien placés mais qui ne donnent rien.
24e / 0-1 > Nouvelle occasion gâchée
Xabi Alonso dévisse sa reprise.
20e / 0-1 > LE CHILI OUVRE LE SCORE
Sur une contre attaque bien menée, Eduardo Vargas ouvre le score pour les Chiliens. L’Espagne championne du monde est au fond du trou!
15e / 0-0 > Occasions gâchées
David Silva obtient un nouveau coup franc très bien placé, à l’entrée de la surface, mais qui ne donne rien. Dans la foulée, Diego Costa se présente seule devant le portier chilien, mais échoue également.
8e / 0-0 > Semi occasion espagnole
Sur un coup franc, les Espagnols se montrent enfin.
1e / 0-0 > Le Chili proche d’ouvrir le score !
Première occasion après seulement 45 secondes de jeu. L’Espagne est au bord du précipice!
1e / 0-0 > C’est parti au Maracana !
La pression est à son paroxysme sur les épaules des Espagnols !
21h00 – à Rio de Janeiro (groupe B) TF1 – beIN Sports
Les compositions
Deux joueurs ont fait les frais de la défaite inaugurale de l’Espagne contre les Pays-bas (1-5). Face au Chili, la Furia Roja évoluera sans Xavi, ni Piqué. C’est Pedro, qui aligné dans le couloir droit, remplace le meneur de jeu catalan. Conséquence, Iniesta redescend de son côté au milieu de terrain. Enfin, Javi Martinez prend place aux côtés de Sergio Ramos en charnière centrale.
Côté chilien, Alexis Sanchez est comme attendu aligné d’entrée de jeu, tout comme l’autre star de la Roja, Arturo Vidal.
Le débat d’avant-match : la renaissance ou la chute ?
Championne du monde et d’Europe en titre, l’Espagne n’est plus en position de pavoiser. Étrillée par les Pays-Bas (5-1) lors de la première journée du groupe B, la Roja doit absolument réagir face au Chili (21h) si elle veut garder une chance de conserver sa couronne mondiale. Mais l’affaire ne sera pas simple face à des Sud-Américains qui arrivent en pleine confiance après leur succès sur l’Australie (3-1). Tout le contraire de l’Espagne.
Car malgré les déclarations rassurantes de Fernando Torres, pour qui la sélection espagnole est meilleure qu’en 2010, cette Roja-là ne fait plus peur et elle le sait. Privée d’une confiance qui faisait sa grande force depuis 2008, l’Espagne semble avoir perdu tout crédit en 90 minutes. La faute à des Pays-Bas trop forts pour une machine ibérique qui s’enraye semaine après semaine, comme en attestent les matchs de préparation poussifs que les troupes de Vicente Del Bosque ont joués peu avant le Mondial. La victoire sans saveur face à la Bolivie (2-0) et le succès à l’arrachée face au Salvador (2-0) n’ont pas eu raison de la crainte des médias espagnols de voir l’hégémonie de la Roja s’achever au Brésil.
Nous ne pouvons pas échouer de nouveau
En pleine transition générationnelle, l’Espagne est en fin de cycle. Si Carles Puyol et Alvaro Arbeloa ont d’ores et déjà mis un terme à leur carrière internationale, Xavi Hernandez et David Villa devraient faire de même à la fin du tournoi. Une situation donc le sélectionneur Vicente Del Bosque est conscient et qu’il aimerait rendre la moins amère possible en tombant avec ses fidèles soldats, raison pour laquelle il a convoqué des joueurs qui n’avaient objectivement pas leur place dans les 23 au vu de leur saison en club. On peut ainsi se demander si le patron de la Roja n’avait pas déjà anticipé la chute d’un empire qu’il a lui-même permis de construire, ce qui reviendrait à affirmer sans hésitation que l’Espagne ne se relèvera pas de la débâcle face aux Pays-Bas pour la simple et bonne raison qu’elle s’y était déjà préparée.
Mais le raccourci serait trop facile et il demeure bien difficile de penser qu’une équipe aussi compétitive, bien que rassasiée de titres, n’ait pas envie d’écrire un peu plus l’histoire en réalisant un quadruplé absolument inédit et impossible à égaler. Raison pour laquelle l’ailier barcelonais Pedro refuse de penser que cette Espagne-là puisse tomber dès le premier tour: Je ne sais pas s’il y a de l’anxiété. Mais il faut bien se préparer mentalement parce que nous ne pouvons pas échouer de nouveau. Il faut faire un grand match contre le Chili, a-t-il déclaré en conférence de presse, conscient de la tâche qui attend son équipe. Conscient aussi de la pression qui pèse sur ce géant aux pieds d’argile. Reste à savoir si le Chili se chargera de l’abattre définitivement.