Enyeama : Unifier les jeunes et les anciens

Vincent Enyeama sera le dernier rempart du Nigeria face aux Bleus lundi, dans le cadre des 8e de finale de la Coupe du monde. Le portier du LOSC fait le point sur cette formation nigériane, qui aura l’occasion d’accéder pour la première fois de son histoire aux quarts de finale de la Coupe du monde.

Lundi, le Nigeria affrontera l’équipe de France avec pour objectif de réaliser le meilleur parcours de son histoire en Coupe du monde. Pour cela, les Super Eagles miseront sur un grand Vincent Enyeama, qui après une saison réussie dans les cages de Lille cette saison, réalise un excellent début de Coupe du monde. Vice-capitaine de cette équipe nigériane, derrière Joseph Yobo, le gardien de but assure que sa sélection abordera la rencontre face aux Bleus sans pression. On n’a peur de personne. Chez nous, il y a une passion pour le foot, c’est notre culture, notre façon d’être, de vivre. On travaille pour ça. On doit montrer au monde ce qu’on est capables de faire. La France est favorite mais tout peut arriver, a-t-il assuré à nos confrères de L’Equipe.

Car le Nigeria n’est pas totalement un novice à ce niveau. En 1994 et 1998, la formation africaine avait déjà atteint les 8e de finale de la compétition. Pour autant, les générations suivantes n’avaient pas réussi à confirmer par la suite. Il y avait une grande génération, meilleure que la nôtre, et on reste fiers d’eux, de ce qu’ils ont réalisé. Mais on aurait espéré encore plus. C’est pour cela que nous voulons faire ce qu’ils n’ont pas réussi. On a cette passion, cette volonté d’aller loin, d’unifier les jeunes et les anciens, l’expérience et l’insouciance, a expliqué le dernier rempart du LOSC.

Pour y parvenir, les Nigérians comptent sur leurs jeunes pousses, que Stephan Keshi est parvenu à progressivement intégrer au sein de la sélection. Vincent Enyeama n’a d’ailleurs pas manqué de rendre hommage à son coach. Keshi s’est ouvert aux gars du pays. Au début, les gens ne comprenaient pas car le Nigeria croit en l’establishment, en la Premier League. Et personne ne voulait des jeunes de chez nous dans le groupe, relate-t-il. Donc Keshi s’est battu. Mais quand un gars venant de nulle part comme Mba (avant d’aller au CA Bastia, en Ligue 2, il jouait au Nigeria) vous fait gagner la CAN 2013, ça valide tous ses choix. Les supporters français n’ont plus qu’à espérer que les choix du technicien nigérian ne soit pas validé au point d’accéder à un quart de finale de la Coupe du monde !