Les quarts de finale du Mondial brésilien ont livré leur verdict : le pays hôte affrontera l’Allemagne tandis que l’Argentine sera opposée aux Pays-Bas dans l’autre demi-finale. Un dernier carré sans véritable surprise entre quatre grandes équipes de la compétition.
Brésil/Allemagne : Plus qu’un remake de 2002
Il y a douze ans, le Brésil privait l’Allemagne d’une quatrième Coupe du monde en s’imposant 2 à 0 en finale du Mondial au Japon et en Corée du Sud. A l’époque, Luiz Felipe Scolari était déjà à la tête de la Seleçao et avait guidé les siens vers la victoire finale grâce à un doublé de Ronaldo. La Nationalmannschaft n’a pas oublié cet échec, mais a su tourner la page et viser d’autres sommets.
Les hommes de Joachim Löw ont toujours connu les demi-finales d’une grande compétition (Euro, Coupe du monde) depuis 2006 et espèrent damer le pion à une Seleçao dont le dernier titre remonte à l’année dernière et la Coupe des confédérations. Plus qu’un remake de 2002, la demi-finale entre les deux équipes oppose deux grandes nations du football mondial, en progression, et qui veulent retrouver leur gloire passée.
Les Pays-Bas pour une revanche face à l’Argentine
L’autre demi-finale revêt également les habits d’une revanche pour une des deux équipes. En 1978, les Pays-Bas s’inclinent 3 à 1 en finale de leur deuxième finale de Coupe du monde perdue face à l’Argentine, pays organisateur. Les Oranjes perdront une troisième finale en 2010 contre l’Espagne. Face à elle, l’Argentine ne s’est pas hissée en finale d’une Coupe du monde depuis 1990, enchaînant les défaites en quarts de finale.
Mais là où l’Albiceleste a des raisons d’espérer, c’est qu’elle n’a jamais perdu en demi-finale de Coupe du monde, contrairement aux Bataves, défaits par le Brésil en 1998 après avoir éliminé…l’Argentine. Surtout, son adversaire du 9 juillet prochain est le seul des quatre à ne pas arborer d’étoile sur sa tunique. Une motivation de plus pour les Pays-Bas, comme un risque de se laisser déborder par l’événement. Dans tous les cas, cette demi-finale sera, comme la première, une rencontre au caractère historique.
Thibaud Le Meneec