Suivez en direct commenté à 18h00 depuis Belo Horizonte la première rencontre du groupe C entre une Colombie privée de Falcao et une Grèce discrète mais efficace. Rappelons que ce groupe est également celui de la Côte d’Ivoire et du Japon.
3-0 | ||
Colombie | Grèce |
Buts : Armero (5e), Gutierrez (58e), Rodriguez (93e)
FIN / 3-0 > Victoire de la Colombie
Grâce à des buts d’Armero, Gutierrez et Rodriguez et à une défense de Yepes qui a tenu face aux assauts des Grecs qui n’ont pas démérité, les Cafeteros prennent la tête du groupe C et une option pour la qualification en huitième de finale. Encore un très beau match en ce début de Coupe du monde particulièrement animé !
93e / 3-0 > BUT DE JAMES RODRIGUEZ
L’attaquant de Monaco parachève le travail et soigne le goalaverage. Les Grecs étaient à l’abordage et se sont exposés en contre. Un scénario classique.
85e / 2-0 > Occasion Grèce
Samaras frappe juste à côté du montant d’Ospina.
85e / 2-0 > Occasion Grèce
Samaras frappe juste à côté du montant d’Ospina.
79e / 2-0 > Remplacement Grèce
Karagounis remplace Koné pour les dernières minutes. Le plus capé des joueurs grecs va tenter de faire parler son expérience.
76e / 2-0 > Remplacement Colombie
Jackson Martinez remplace le second buteur, Teo Gutierrez.
75e / 2-0 > La Colombie contrôle
Les Grecs restent dangereux en contre mais les Cafeteros ont désormais le contrôle du ballon. Avec deux buts d’avance, ils peuvent laisser venir l’adversaire.
74e / 2-0 > Remplacement Colombie
Arias remplace Armero, le premier buteur du jour.
69e / 2-0 > Remplacement Colombie
Mejia remplace le joueur de Toulouse, Abel Aguilar.
64e / 2-0 > Remplacement Grèce
Mitroglou remplace Gekas.
63e / 2-0 > La Grèce touche du bois
Remise parfaite de Torosidis et tête puissante de Gekas qui trouve la gtransversale. Opsina était battu !
58e / 2-0 > LA COLOMBIE FAIT LE BREAK
But de Teo Gutierrez. Quelque peu contre le cours du jeu. Mais cette fois, la Colombie tient le match !
57e / 1-0 > Remplacement Grèce
Fetfatzidis remplace Salpingidis. Précisons que les cartons jaunes ont été adressés à Salpingidis et Papastathopoulos.
53e / 1-0 > Coup franc manqué
Un Grec averti pour une faute à l’entrée de la surface et un coup franc bien placé pour le spécialiste de l’exercice, James Rodriguez. Mais la frappe du Colombien trouve le mur.
50e / 1-0 > Belle frappe de James
Le Monégasque James Rodriguez contraint le portier grec, Karnezis, à s’employer.
46e / 1-0 > Seconde période
C’est reparti à Belo Horizonte. Un Grec averti et une première occasion… grecque. L’intensité ne faiblit pas dans ce match !
45e / 1-0 > MI-TEMPS
La Colombie a fait le plus dur en ouvrant la marque mais cette première période fut très équilibrée. La Grèce a même plutôt dominé territorialement. Tout reste ouvert dans ce premier match du groupe C.
44e / 1-0 > Parade d’Ospina
Belle frappe cadrée de Koné à l’entrée de la surface et le gardien de l’OGC Nice est contraint à une parade spectaculaire.
41e / 1-0 > La Colombie remonte
Après 20 minutes compliquées, la Colombie retrouve de la vigueur en cette fin de première période.
35e / 1-0 > Falcao manque
En l’absence de son avant-centre vedette, la Colombie évolue avec Gutierrez en pointe. Mais ce dernier n’est pas un point de fixation du même accabit que le joueur de Monaco.
29e / 1-0 > Occasion Grèce
Torosidis place une belle tête sur coup franc. Ospina intervient.
27e / 1-0 > Carton jaune colombien
Carlos Sanchez averti pour une faute sur Samaras.
24e / 1-0 > Samaras remonte le bloc
Si le talent ballon au pied est plutôt colombien, Samaras permet au bloc grec de remonter. On sent que les Hellennes sont capables d’égaliser à tout moment.
15e / 1-0 > Beaucoup d’intensité
Pas de round d’observation dans cette rencontre. Les Colombiens, sous la houlette notamment de James Rodriguez, multiplient les offensives. Mais les Grecs parviennent également à approcher du but adverse.
5e / 1-0 > BUT COLOMBIEN
Début de rencontre tonitruant de la Colombie. Armero ouvre la marque à la conclusion d’un excellent mouvement offensif.
1e / 0-0 > C’est parti à Belo Horizonte
Rappelons que cette rencontre compte pour le groupe C dans lequel figurent également la Côte d’Ivoire et le Japon, qui s’affrontent dans la nuit (03h00).
18h00 – à Belo Horizonte (groupe C) – beIN Sports
La compo de la Colombie
Pour son entrée en lice dans la compétition face à la Grèce, la Colombie jouera avec Teofilo Gutierrez à la pointe de l’attaque. L’attaquant de River Plate pousse le Sévillan Carlos Bacca sur le banc. Il sera accompagné de James Rodriguez, Juan Cuadrado et Victor Ibarbo. Freddy Guarin et Jackson Martinez débutent sur le banc.
La compo de la Grèce
Pour affronter la Colombie dans le cadre de son premier match de Coupe du monde, le sélectionneur de la Grèce Fernando Santos a décidé de se passer de Mitroglou et Karagounis, qui débuteront sur le banc des remplaçants. Kone, Katsouranis et Maniatis sont alignés dans l’entrejeu. De leur côté, Salpingidis, Gekas et Samaras mèneront l’attaque grecque.
Le point sur la Colombie : il y a une vie sans Falcao
Même sans Radamel Falcao, forfait, la Colombie dispose d’un gros potentiel offensif à l’heure de débuter sa Coupe du monde contre la Grèce, samedi, dans le groupe C. A tel point que José Pekerman hésite encore sur le visage à donner à son équipe.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ? Cet adage ne s’applique pas à la Colombie. Du moins par sur le papier. Car si le forfait de Radamel Falcao a marqué ses coéquipiers et tout un pays, ce n’est pas pour autant que les Cafeteros débarquent au Brésil démunis, seize ans après leur dernière participation à une Coupe du monde. Avec 9 buts, El Tigre a toutefois pleinement participé au retour de son pays au premier plan durant les qualifications. La pression sera forte sur les épaules de ceux appelés à pallier son absence. Et ils sont nombreux. J’ai plus de responsabilités, mais je ne suis pas seul, a tempéré James Rodriguez. L’attaque ne changera pas : outre Falcao, vous avez Teo, Jackson et Carlos.
Soit Teófilo Gutiérrez, Jackson Martínez et Carlos Bacca (photo), de bons joueurs, importants en club et qui peuvent bien faire, pour le meneur de jeu de Monaco. Le premier, véritable tête brûlée, s’est imposé comme le complètement idéal de Falcao et a été installé comme titulaire par José Pekerman dans son 4-4-2. Bacca ressort d’une excellente première saison au FC Séville et est le favori pour débuter contre la Grèce, samedi, dans un onze de départ composé de joueurs évoluant uniquement en Europe. Pour moi, il doit remplacer Falcao, a affirmé la légende Carlos Valderrama dans El Heraldo, pour qui le joueur de 27 ans présente l’avantage d’avoir gagné la Ligue Europa et d’avoir inscrit 21 buts en club cette saison.
Martinez, rarement titulaire en sélection malgré ses stats à Porto (60 buts ces deux dernières saisons), semble être le seul capable de lui contester ce statut. N’en déplaise à Adrian Ramos, futur remplaçant de Robert Lewandowski à Dortmund, ou au longiligne Victor Ibarbo (1m88, Cagliari), qui auraient pu être en concurrence avec la flèche de l’Udinese Luis Muriel, également forfait sur blessure. Remplacer Falcao est difficile, mais je pense que des joueurs comme Gutierez, Bacca ou Martinez ont une chance et qu’ils vont la saisir, a affirmé Ivan Cordoba. Une autre légende optimiste avant l’entrée en lice de la troupe de Pekerman, pour qui l’absence de Falcao ne sera pas une excuse en cas de contre-performance au Brésil.
Le point sur la Grèce
Objectif : aucune limite
Sans faire de bruit, la Grèce s’est installée dans le paysage du football mondial. Son absence à la Coupe du monde 2006 est oubliée, tout comme son échec à l’Euro 2008 (élimination au 1er tour). Proches de sortir de leur poule à la Coupe du monde 2010 (3e derrière l’Argentine et la Corée du Sud), les Hellènes restent sur un quart de finale à l’Euro 2012. De quoi arriver sereins est espérer se qualifier pour les huitièmes de finale pour la première fois de leur histoire, assure Panagiotis Koumantaros, journaliste pour l’Athens New Agency. Ce sera difficile mais pas impossible, car c’est une équipe solide et compétitive, ajoute-t-il, espérant que ses joueurs voudront faire un joli cadeau d’adieu à leur sélectionneur Fernando Santos, qui partira après la Coupe du monde.
La star : Mitroglou, entre ombre et lumière
On peut passer de héros dans son pays, avec trois buts inscrits contre la Roumanie en barrages et quatorze en douze matches de championnat avec l’Olympiakos, à celui de gros flop du mercato hivernal en Premier League. Joueur grec le plus cher de l’histoire avec son transfert pour Fulham évalué à 14 M€ en janvier, Kosta Mitroglou a traversé la deuxième partie de saison comme un fantôme : trois matches disputés, aucun but inscrit, une blessure au genou et une relégation à la clé pour son club. Mais en sélection, cet attaquant puissant (1m88, 86) reste indiscutable. C’est le seul qui est aussi imprévisible et capable de marquer de n’importe où, assure notre interlocuteur. Dans certains matches, on ne le voit pas jusqu’au moment où il marque, même s’il n’est pas très rapide. Il n’a pas réussi à montrer sa valeur à Fulham mais il sa présence est très importante en sélection. Une confiance que Mitroglou devra désormais confirmer au Brésil.
Le style : la défense comme meilleure arme
On ne change pas une tactique qui fonctionne. Championne d’Euro en 2004 grâce à sa solidité défensive, la Grèce a composté son ticket pour le Brésil en s’appuyant notamment sur la même arme. Deuxième meilleure défense des éliminatoires de la zone Europe (derrière l’Espagne) avec seulement 4 buts encaissés (pour 9 inscrits), la troupe de Fernando Santos cherche aussi à avoir la possession de balle et à contrôler le tempo, précise Panagiotis Koumantaros, qui ajoute que la Grèce ne joue pas défensif dans son 4-3-3 et s’appuie sur sa force collective, même si l’absence d’un joueur-lé capable de faire la différence à tout moment se fait parfois ressentir.