L’humiliation subie par le Brésil devant l’Allemagne en demi-finale de la Coupe du monde (1-7) fait la Une de la presse mondiale.
Pour Lance c’est tout simplement la plus grande honte de l’histoire du Brésil. Les médias nationaux sont sous le choc de l’ampleur de l’humiliation infligée par l’Allemagne à la Seleçao en demi-finale de la Coupe du monde (1-7). La charismatique Allemagne a démontré tout son sang froid face à une statique Seleçao brésilienne qu’elle a battue 7-1 dans un (stade) Mineirao qui s’est rendu aux Européens avec des applaudissements et des cris Olé, résume Lance. Folha écrit en Une Massacres, alors que O Estado évoque une humiliation historique.
En France, l’Equipe titre Incroyable et se demande si ce Brésil tombe vraiment de si haut, tant le niveau de jeu de la troupe à Scolari a prêté à débat depuis le début de la compétition. Pour le Parisien, c’est un Brésil anéanti. AS, en Espagne, voit en cette déroute Sept Maracanazos, en référence à la défaite subie en 1950 par la Seleçao devant l’Uruguay au Maracana, qui l’avait privée de titre mondial à domicile déjà. Une claque sans commune mesure avec celle de mardi à Belo Horizonte. Marca partage cet avis puisque Le Mineirazo surpasse le Maracanazos pour lui. En Italie, la Gazzetta dello Sport se demande à qui la faute ?, alors que The Guardian évoque la nuit cauchemardesque du Brésil.
Incroyable ! Gigantesque ! Fantastique , s’extasie le tabloïd allemand Bild. Nous pourrons le raconter à nos enfants, renchérit-il, évoquant également le Dieu Miroslav Klose, nouveau recordman du nombre de buts inscrits en Coupe du monde devant Ronaldo. Cette équipe allemande a la classe et la confiance en soi pour franchir la dernière étape pour Kicker, épaté devant le spectacle proposé par Müller and co. Der Spiegel souligne la qualité, l’exactitude et l’intransigeance de l’équipe allemande, sans oublier de parler des huées de ses propres supporters que le Brésil a endurées. C’est probablement le match de football le plus bizarre depuis 60 ans, résume le Berliner Morgenpost.