Suivez en direct de Manaus le choc du groupe D entre l’Angleterre et l’Italie. Ce groupe de la mort a été chamboulé par la victoire surprise du Costa Rica face à l’Uruguay (3-1). Malheur au vaincu dans ce choc entre grands d’Europe !
1-2 | ||
Angleterre | Italie |
Buts – Italie: Marchisio (35e), Balotelli (51e) / Angleterre: Sturridge (37e)
FIN / 1-2 > La bonne affaire pour l’Italie
La Squadra Azzurra empoche les trois points et prend une belle option pour sortir de ce groupe de la mort. Rappelons que le Costa Rica a créé la surprise en s’imposant un peu plus tôt face à l’Uruguay, qui risque de passer à la trappe en compagnie de l’Angleterre !
93e / 1-2 > Dernière occasion italienne
Pirlo touche la transversale sur coup franc direct.
92e / 1-2 > Sterling averti
Fatigué, l’Anglais est en retard et tacle un Italien. Il écope d’un carton jaune logique.
84e / 1-2 > Les crampes attaquent !
Plusieurs Anglais sont perclus de crampes.
80e / 1-2 > Double changement
Parolo remplace Candreva côté Italien. Lallana remplace Sturridge côté anglais.
77e / 1-2 > Nouvelle parade de Sirigu
Le portier italien encore mis à contribution sur une frappe de Baines.
73e / 1-2 > Double changement
Entrée en jeu du nouveau prodige italien, Ciro Immobile, qui remplace Balotelli. Côté anglais, Wilshere remplace Henderson.
68e / 1-2 > Le rythme est fou
Le ballon va d’un but à l’autre, encore et encore. Le tout dans une chaleur accablante. Très beau spectacle !
61e / 1-2 > Remplacement Angleterre
Le jeune Barkley, grand espoir anglais, remplace Danny Welbeck pour la dernière demi-heure.
57e / 1-2 > Remplacement 100% PSG
Thiago Motta remplace Verratti côté italien.
54e / 1-2 > Les Anglais poussent
Belle frappe de Rooney puis offensive de Johnson.
50e / 1-2 > BUT DE BALOTELLI
L’Italie reprend l’avantage sur une tête victorieuse de Mario Balotelli juste après cette occasion anglaise !
50e / 1-1 > Occasion Angleterre
Sturridge oblige encore Sirigu à se coucher sur une frappe lointaine.
46e / 1-1 > Reprise
Aucun changement.
MI-TEMPS / 1-1 > Un choc indécis
Ce choc entre grands d’Europe tient toutes ses promesses. A la finesse technique des Italiens, l’Angleterre répond pas la fougue de sa jeunesse. Le ballon va d’un but à l’autre et les deux équipes se créent des occasions très nettes. Un régal !
45e / 1-1 > L’Italie pousse
Deux énormes occasions italiennes pour terminer cette première période, signées Balotelli et Candreva.
37e / 1-1 > STURRIDGE EGALISE
L’Angleterre n’a pas le temps de tergiverser. Rooney trouve Daniel Sturridge seul au 2e poteau. Ce dernier trompe Sirigu.
35e / 0-1 > BUT DE MARCHISIO
L’Italie ouvre la marque sur un belle frappe plein axe signée Claudio Marchisio qui fait taire les critiques à son égard.
24e / 0-0 > Enorme occasion anglaise
Le quatuor offensif anglais donne le tournis à la défense italienne depuis quelques minutes. Sirigu doit s’employer pour conserver ses buts inviolés.
17e / 0-0 > Match plaisant
Le ballon navigue d’un but à l’autre.
10e / 0-0 > La maîtrise est italienne
Sans surprise, la Squadra Azzurra a le contrôle du ballon, tandis que l’Angleterre procède par contres.
4e / 0-0 > Belle frappe de Sterling
Le jeune attaquant anglais envoie un missile des 30 mètres qui passe à quelques centimètres du cadre.
1e / 0-0 > C’est parti à Manaus
Le choc du groupe D entre l’Angleterre et l’Italie peut débuter. Ce groupe de la mort a été chamboulé par la victoire surprise du Costa Rica face à l’Uruguay (3-1). Malheur au vaincu dans ce duel entre grands d’Europe !
00h00 – à Manaus (groupe D) – TF1 – beIN Sports
Les compositions
Privé de Gianluigi Buffon, blessé, Cesare Prandelli a dû titulariser Salvatore Sirigu dans les cages italiennes pour affronter l’Angleterre (00h). La Squadra Azzurra jouera avec un milieu renforcé autour d’Andrea Pirlo, Marco Verratti, Daniele De Rossi et Claudio Marchisio. Pas de grande surprise côté anglais, puisque l’équipe annoncée est celle qui est alignée par Roy Hodgson. Daniel Welbeck occupe bien le côté gauche de l’attaque des Three Lions en compagnie de Wayne Rooney, Raheem Sterling et Daniel Sturridge.
Le débat d’avant-match : l’Angleterre peut mieux faire
On ne peut pas dire que les supporters anglais soient gâtés par leur équipe ces dernières années. En effet, depuis la Coupe du monde 1966, remportée par les Three Lions, les joueurs anglais ne sont jamais parvenus à dépasser de nouveau les quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions. En 2010, les coéquipiers de Wayne Rooney avaient sombré en huitième de finales face à l’Allemagne avec une défaite 4 buts à 1. Cette année, l’attente est toujours aussi importante outre-Manche et les joueurs auront fort à faire dans une poule très compliquée avec le Costa Rica, l’Uruguay et l’Italie.
Mais un joueur sera particulièrement surveillé pendant ce Mondial. Il s’agit du Mancunien Wayne Rooney, pour qui ce sera la troisième Coupe du monde. Très critiqué avant le début de la compétition par les médias britanniques mais également par des consultants comme Paul Scholes, Rooney aura à cœur de prouver à ses détracteurs qu’il a encore le niveau pour emmener son équipe le plus loin possible dans la compétition. En conférence de presse, le joueur de Manchester United a évoqué le premier match des siens samedi face à l’Italie : Quand on met du rythme, les Italiens ont du mal alors si on y arrive, on peut leur poser des problèmes. Un première rencontre capitale pour les Three Lions qui lanceraient parfaitement leur Mondial s’ils battaient un concurrent direct pour la qualification aux huitièmes de finale.
Les jeunes auront un rôle à jouer
L’Angleterre devra également compter sur ses jeunes si elle veut réaliser un exploit dans cette Coupe du monde. Notamment sur le plan offensif avec Daniel Sturridge, le joueur de Liverpool qui a marqué 25 buts cette saison avec les Reds, et Danny Welbeck, le Red Devil qui semble remis d’une gêne à la cuisse. L’Angleterre a le potentiel pour aller loin, à Roy Hodgson de trouver le bon mélange entre la fougue de ses jeunes et les joueurs d’expérience comme Steven Gerrard ou Wayne Rooney.
Le point sur l’Italie
L’objectif : un quart la tête haute
Championne du monde en 2006 et finaliste de l’Euro 2012, l’Italie se prépare à disputer ce Mondial avec des certitudes. La Squadra Azzurra peut donc viser haut. Même si l’objectif officiel est la finale, tout le monde serait à peu près satisfait si l’Italie sort honorablement en quart de finale qui sera probablement contre l’Espagne ou le Brésil, nous explique Valentin Pauluzzi, journaliste pour le site internet Calciomio.fr, avant tout de même d’ajouter : J’insiste sur avec les honneurs et pas en se prenant une volée.
La star : Balotelli, homme médiatique, mais pas meneur de la Nazionale
Une star, c’est forcément un joueur de talent. Mais c’est aussi quelqu’un qui peut faire parler de lui dans les médias en dehors du terrain, comme Mario Balotelli. C’est le seul joueur italien vraiment dans le star-système entre publicités et exploits people hors du terrain, explique notre consultant. Son poste d’attaquant l’expose plus devant les médias. Son doublé face à l’Allemagne lors des demi-finales de l’Euro 2012 est encore dans toutes les mémoires, mais cette saison, Super Mario reste sur un exercice mi-figue, mi-raisin avec le Milan AC (14 buts en championnats). Cesare Prandelli sait qu’il pourra néanmoins compter sur ses vieux grognards pour mener la Nazionale vers les sommets. Si on se réfère au niveau de jeu et à la carrière, ce sont Buffon et Pirlo les vraies stars de l’équipe confirme Valentin Pauluzzi.
Le style : une mutation offensive confirmée
Alors qu’elle avait remporté la Coupe du monde 2006 en se basant sur une défense de fer, l’Italie est arrivée en finale de l’Euro 2012 en développant un jeu offensif sous la houlette de Prandelli. L’Italie est en pleine mutation depuis le cycle entamé par Prandelli en 2010. C’est une équipe qui prend des initiatives et qui n’hésite plus à faire le jeu désormais, quitte à s’exposer un peu plus qu’avant explique le journaliste de Calciomio.fr, pour qui les milieux de terrain retenus par Cesare Prandelli (Pirlo, Marchisio, Verratti ou encore De Rossi) sont l’illustration de cette nouvelle philosophie. De quoi conquérir ses supporters qui s’en étaient éloignés, ajoute notre interlocuteur. Enfin, cette équipe est capable de répondre à n’importe quel défi tactique qui lui est imposé : L’Italie n’a pas de système de jeu prédéfini et cherchera à s’adapter à l’adversaire du jour : 3-5-2, 4-3-3, 4-3-1-2, 4-5-1 et même 4-4-2 au programme. Qu’on se le dise, une fois de plus, l’Italie devrait être au rendez-vous lors de ce Mondial brésilien.