Après Leonardo Balerdi, s’était au tour de Roberto De Zerbi de répondre aux questions des journalistes à la veille du match face au TFC (samedi à 21h05).
Sur son retard : « Je viens de faire un cours de français, je suis très fatigué. Pas de questions difficiles, je suis difficile. »
Sur la gestion du pressing : « À Nice, je n’étais pas satisfait du jeu. Contre Newcastle, on a mieux joué mais on peut faire mieux. Le football maintenant se concentre sur la pression forte de l’adversaire, 80% des équipes pressent haut et fort et là, on sait ce qu’il faut faire. Il faut réussir à maintenir l’ordre des postes sur le terrain, les lignes de passes sont plus proches, on peut mieux trouver les espaces pour attaquer. On crée des conditions pou marquer des buts de cette manière, comme sur le premier but à Nice. Le fait d’attirer la pression et de jouer dans la profondeur. En étant obsédé par les détails, on réussi à le faire plus souvent et mieux. Le résultat s’obtient plus facilement si on joue bien sur le long terme. »
Sur le Vélodrome : « À domicile, on joue avec des joueurs en plus. En déplacement aussi, on fait de belles choses mais à la maison, il y une magie différente. Quand tu vois les joueurs heureux à domicile, c’est plus simple pour l’entraîneur. »
Sur les prochains matchs : « Ça peut nous apporter un peu plus d’enthousiasme, d’amour propre. J’ai toujours dit que cette équipe pouvait être compétitive en Ligue des champions. Mais à Marseille, il faut toujours garder les yeux ouverts, ne pas s’endormir. après la nuit de mardi, il faut être concentré et faire un gros match demain. »
Sur les blessés : « Aguerd devrait revenir et c’est tout mais c’est déjà une grande nouvelle. J’ai dit au staff de garder un œil sur les joueurs qui jouent beaucoup. »
Sur son onze type : « Tous les entraîneurs ne disent pas qu’ils ont une équipe forte. Moi, je m’ouvre et je dis ce que je pense. Pour moi, l’équipe est forte que ce soit De Zerbi entraîneur ou un autre. Évidemment que j’ai un onze de départ, voire douze ou treize joueurs dans ma tête. Tout dépende de la condition physique, du nombre de matchs mais j’ai sept ou huit joueurs dans la tête. Entre Nice et Newcastle, on a seulement changé Kondogbia et Højbjerg. J’aime pouvoir de donner de la continuité à mes joueurs. Je n’ai pas peur de changer. Angel Gomes a fait un bon match çà Nice mais je sentais que ça pouvait être la journée de Bakola. Mercredi, Kondogbia, Nadir, Angel Gomes, O’Riley, Egan-Riley, Lirola, Garcia, Vaz se sont entraînés et trouvé une symbiose entre eux. »
Sur le choix Bakola : « Je n’ai pas dormi pendant deux nuits avant Newcastle quand on m’a dit qu’Aguerd ne pouvait pas jouer. Je pensais soit à Gomes, O’Riley, Nadir, Mason en 10… Parfois, on cherche la situation la plus difficile mais on laisse la solution la plus facile et j’ai choisi la plus simple. Bakola s’améliore et méritait de jouer. Qu’il ait 17, 18 ou 42 ans, s’il me donne des garanties mentales, c’est le problème de l’entraîneur. Soit il repousse à chaque fois, soit il le lance sur le terrain J’ai revu l’entraînement de Bakola de samedi matin et j’ai pensé que ça pouvait être le bon match pour lui. Mais je ne l’aurais pas fait jouer si on n’avait pas joué au Vélodrome. Ce stade aide les jeunes. »
Sur Vermeeren : « Je ne suis pas intransigeant. Mon milieu de terrain idéal pour le jeu que je veux. la gestion de l’entraîneur est importante poru aider le joueur à progresser, lui donner ce qu’il est en train de faire et lui manquait avant. Il a couru presque 25 kilomètres en deux matchs. Il a besoin de cette année à Marseille. »
Sur Aubameyang : « C’est toujours mon choix. Il était en forme et donnait l’impression qu’il se sentait bien. Il fait partie de la rotation mais quand un attaquant marques des buts… Il peut être titulaire demain. »
Sur les qualités de Bakola : « Il a un impact physique incroyable. Il faudra savoir quel poste, quel rôle il jouera quand il aura 22, 23 ans. Il peut jouer attaquant mais aussi comme milieu plus défensif. On verra avec sa croissance quel sera son poste. »
Sur la CAN : « Je ne suis sûr de rien, j’attends de savoir quelle sera la situation. L’important, c’est qu’il y ait une uniformisation. Je ne sais pas pourquoi le match contre l’Union Saint-Gilloise (le 9 décembre) est à risque. J’espère pouvoir les utiliser surtout Aguerd et Aubameyang. »
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