Quatre points, quatre matchs, et un Clasico comme tournant absolu : le Real Madrid s’accroche à son rêve de titre. La guerre psychologique est lancée, et tout pourrait basculer ce dimanche.
À Valdebebas, l’ambiance est électrique. Malgré leur retard sur le Barça, les Merengues y croient dur comme fer. L’espoir est alimenté par une dynamique mentale de challenger, discrète mais dévorante. Le vestiaire blanc, selon Edu Aguirre, vibre d’une conviction : celle de tout renverser. Et il suffit d’un match pour faire basculer la saison. Ce Clasico, c’est plus qu’un duel : c’est une finale.
Au stade olympique Lluís Companys, le décor est planté. Si le Barça gagne, la Liga est quasiment bouclée avec sept points d’avance. Si Madrid l’emporte, l’écart fond à un point, et la course au titre redevient infernale. Même un nul serait suffisant pour les Blaugranas… mais la pression est bien sur eux. Car en trois confrontations cette saison, le Real s’est toujours incliné. Et l’orgueil catalan ne digère pas cette série noire.
En face, le Real avance à pas feutrés. Libéré, porté par l’euphorie d’un possible retournement, le groupe semble prêt à se transcender. Chaque minute de ce Clasico peut faire basculer une Liga indécise. Pour Madrid, c’est un braquage en vue. Pour le Barça, une ligne droite piégeuse vers le trône.
