La défaite 2-0 de Manchester City face au Bayer Leverkusen a déclenché un véritable séisme en Angleterre. Les choix radicaux de Pep Guardiola, auteur d’une rotation jamais vue, sont au cœur des critiques.
La claque reçue par Manchester City a mis en lumière les limites d’un effectif pourtant habitué à dominer l’Europe. Guardiola, qui a opéré dix changements dans son onze de départ, a assumé un pari risqué pour préserver ses cadres… un pari perdu. Sans Haaland, Foden ou Doku dès le coup d’envoi, les Citizens ont manqué de tranchant, et les entrées en seconde période n’ont jamais inversé la tendance. La presse anglaise pointe déjà une profondeur de banc insuffisante pour maintenir le niveau d’exigence du club.
Défensivement, l’absence de Rodri a laissé un vide criant. City, d’ordinaire maître du tempo, a été puni deux fois sur des transitions rapides que l’équipe n’a pas su contrôler. La fameuse rotation de Guardiola, longtemps considérée comme une arme redoutable, a atteint ses limites. Cette première défaite à domicile en phase de groupes depuis sept ans soulève des interrogations sur la gestion d’une saison où les matches s’enchaînent sans répit.

