Jean-François Fortin et Jean-Marc Conrad, les présidents de Caen et de Nîmes, ont été mis en examen dans l’affaire des matches truqués en Ligue 2, tout comme quatre personnes dont Michel Moulin. Ils ont également été interdits d’exercer une activité liée au football.
Les premières décisions de la justice tombent dans l’affaire concernant des possibles matches truqués en Ligue 2. Jean-François Fortin, le président du SM Caen, et Jean-Marc Conrad, son homologue de Nîmes, ont été mis en examen ce jeudi et interdits d’exercer une activité liée au football. Ils sont tous les deux soupçonnés de s’être entendus pour un match nul entre leurs équipes en fin de saison dernière : le point pris permettait au club normand de s’assurer de monter en Ligue 1, alors que les Crocodiles se maintenaient officiellement.
Le président Fortin tombe des nues par rapport à un certain nombre d’éléments d’information qui ont été portés à sa connaissance et dont la presse a eu manifestement elle-même connaissance avant même qu’il soit entendu, avait fait savoir l’avocat du président caennais mercredi. Il est clair qu’il n’a rien à se reprocher et la suite des événements le démontrera. Mon client est complètement abasourdi et dans une volonté farouche de démontrer son innocence totale dans cette affaire-là. Le chef d’accusation le visant n’a pas été précisé.
Quatre autre personnes ont également été mises en examen dans cette affaire. Parmi elles l’homme d’affaires Michel Moulin, ancien dirigeant du PSG et du Mans et soupçonné d’avoir joué un rôle d’intermédiaire entre l’entraîneur de Dijon et les dirigeants nîmois, pour corruption passive. Mais aussi Serge Kasparian, actionnaire majoritaire de Nîmes, pour corruption. Le même chef d’accusation vise le président Conrad alors que l’enquête poursuit son cours.