Cette semaine, le tribunal de commerce de Bordeaux a pointé du doigt 4 « erreurs manifestes » commises par la DNCG durant son enquête.
L’espoir renaît dans les rangs bordelais. D’après les informations du quotidien régional Sud Ouest, le tribunal de commerce de Bordeaux a décelé quatre « erreurs manifestes » de la part de la DNCG. Pour rappel, le gendarme financier du football français avait prononcé le 14 juin une rétrogradation administrative du club aquitain en National 1 ; décision confirmée le 6 juillet dernier par la commission d’appel de la FFF.
Selon le tribunal de commerce, la DNCG a oublié de prendre en compte un versement de 10 millions d’euros dans les caisses du club à l’arrivée de Jogo Bonito, la société de Gérard Lopez. Deuxième erreur : le 21 juin dernier, une augmentation du capital de 10 millions d’euros par Jogo Bonito aurait été voté. Une décision qui n’aurait pas été prise en compte par la DNCG.
Les deux conciliateurs en charge de l’enquête, Franck Michel et Maxime Lebreton, affirment que les 8,25 millions d’euros versés par la LFP pour la prise de participation de CVC auraient été intégrés dans le budget prévisionnel et non dans les 40 millions pour aider au financement de la saison 2022-2023. Enfin, toujours selon Sud Ouest, la DNCG « n’attache aucune valeur juridique » à l’ordonnance du tribunal de commerce.
Reste à savoir si ces nouveaux éléments permettront aux Girondins de Bordeaux de garder leur place en Ligue 2 la saison prochaine. Il faudra attendre le 19 juillet, date de passage du club devant le Comité national olympique et sportif (CNOSF), pour avoir une première réponse. Si elle s’avère négative, le club bordelais pourrait alors se tourner vers le tribunal administratif pour obtenir gain de cause.