Le 16 octobre, une audience très attendue se tiendra au conseil des prud’hommes. Elle jugera le contentieux entre le PSG et Hatem Ben Arfa, placardisé pendant plus d’un an dans la capitale.
Arrivé au PSG en 2016, l’international français s’est fait mettre à l’écart en avril 2017 et n’a plus rejoué jusqu’à la fin de son contrat, en juin 2018. Il estime que son club l’a empêché de prétendre à certaines primes et réclame entre 7 et 8 millions d’euros au PSG. Il demande également un euro symbolique de dommages et intérêts pour harcèlement moral. En cas de décision favorable, Ben Arfa ne serait pas le premier à obtenir gain de cause. Après sa mise à l’écart en 2011 à Saint-Étienne, Sylvain Monsoreau avait obtenu 164.000 euros devant les prud’hommes au titre de rappel de salaires, puis 350.000 euros au titre du préjudice professionnel et 50.000 euros pour le préjudice moral devant la cour d’appel de Lyon.