La rencontre Belgique-Suède, comptant pour les éliminatoires à l’Euro 2024, a été arrêtée (1-1, mi-temps) lundi soir, en raison d’un attaque terroriste dans les rues de Bruxelles juste avant le coup d’envoi du match. Au lendemain du drame, les Belges ont annoncé êtres prêts à accepter un match nul, qui pourrait pourtant avoir des conséquences.
« On n’exigera pas un forfait de la Suède. On veut montrer du respect après les événements. Il faut rester grand et nous allons rester grands. Le 1-1 ? C’est la meilleure solution. Je vais prendre contact avec la Fédération suédoise, avec celle d’Autriche et avec l’UEFA pour pousser en ce sens. Sur le plan sportif, ce 1-1 ne fait pas nos affaires mais on ne va pas s’accrocher à notre statut de tête de série. À un moment, l’éthique et la morale doivent prendre le dessus », a assuré le président de l’Union belge, Manu Leroy, pour Le Soir. Un joli geste qui pourrait pourtant « coûter cher » sportivement aux Belges.
Normalement, selon le règlement de l’UEFA, le match devrait reprendre à une date ultérieure pour aller à son terme mais les Suédois ne sont pas pour et sont de toute façon déjà éliminés dans la course à l’Euro. Mais ce match nul ne ferait pas les affaires de la Belgique, qui est certes déjà qualifiée pour l’Euro 2024 mais doit prendre le maximum de points possible pour être tête de série. Ce privilège est réservé aux cinq meilleurs premiers de la phase de qualification.